La constance










Ce qui compte dans la pratique ce n'est pas seulement les merveilles que tu y trouves. Bien sûr que c'est bien de voir la lumière-intérieure, mais il arrive que tu ne la voies pas. C'est bien de la voir plus proche, plus grande, plus forte...c'est bien d'entendre la musique-intérieure mais ce qui compte, pour accomplir la cause de ta venue sur Terre, c'est la constance.



Les fruits de l'arbre*, celui dont Jésus a parlé, viennent avec des soins constants. L'Observance des trois piliers et de l'agya doit devenir ta façon de vivre. Quand on voit ce que les croyants font dans la pratique de leurs religions, sans rien attendre d'autre que d'être récompensé après leurs morts ou dans une autre incarnation ! Certaines religions ont des pratiques très très compliquées. Qu'est-ce que ces pratiques apportent aux croyants ? A part la satisfaction d'être un bon croyant. Pourquoi vous, les pratiquants de La Voie devriez-vous toujours réfléchir à votre Observance ?



Pratiquez parce qu'un jour vous avez demandé à recevoir la Révélation et qu'elle vous a été donnée. C'est la constance qui compte. Vous constatez, alors, que votre existence se fait plus saine, plus régulière, plus harmonieuse. Ensuite votre conscience s'approfondit. On ne peut pas prendre conscience de choses profondes, fondamentales si notre état de conscience est superficiel.



Le mieux, pour avoir de la constance dans l'Observance, c'est d'être simple, de ne pas se poser la question : « Est-ce que je le fais ? Est-ce que je ne le fais pas ? » Un musulman pieux fait ses cinq prières chaque jour, sans se poser de questions. Il n'a pas d'état d'âme. Heureux les esprits simples ! Il ne s'agit pas d'être parfait, à l'impossible nul n'est tenu, non, il s'agit juste d'avoir de la constance et de revenir au Saint-Nom dès que l'on se rend compte qu'on n'y est plus attentif.



C'est vraiment ça la vie d'un pratiquant, d'être dans la constance avec simplicité. Il s'écarte ? Il revient ! Il s'écarte encore ? Il revient encore ! Parfois tu as peur de la simple paix du Saint-Nom, de Satçitananda (Parfaite conscience de la béatitude), quand tu es profondément attentif à Lui, mais tu vois bien, avec l'habitude, que cette vacuité n'est pas vide ! Qu'au contraire elle est pleine, pleine de béatitude. Préfères-tu la béatitude à la confusion ? Alors fais-le ! Pratique !



Plus tu es éloigné du Saint-Nom et plus tu le vois vide, au contraire, plus tu t'en approches et plus tu te rends compte qu'il est infiniment plein. C'est comme l'image imprimée d'un ciel bleu, juste ça: du bleu, rien que du bleu. En s'approchant tu vois les petits points et t’aperçois qu'ils sont une multitude.



Il y a l'amour, il y a  la paix, il y a la conscience, il y a l'harmonie, il y a la Grâce, il y a Son regard sur toi, il y a une raison d'être...plus tu te rapproches du Saint-Nom et plus tu vois les détails. Ce que l'on croit être le vide est plein de Lui.



Tu as l'agya, les  trois piliers et le guide. Avec l'Observance des piliers et de l'agya tu as les moyens de le faire, il ne reste qu'à le faire. La Voie ne change pas. C'est la météo qui change, le jour, le mois, tes activités, ton humeur, les gens rencontrés, c'est tout ça qui change et au milieu de cette mouvance il y a les piliers, stables avec le Saint-Nom rassurant.



Avoir soif de Lui, être simple et avoir de la constance...ajoute  l'humilité et le lâcher-prise et tu as le quinté gagnant. Tu accomplis ta raison d'être.


Il en est du règne de Dieu comme d'un homme qui jette le grain dans son champ : nuit et jour, qu'il dorme ou qu'il se lève, la semence germe et grandit, il ne sait comment. D'elle-même, la terre produit d'abord l'herbe, puis l'épi, enfin du blé plein l'épi. Et dès que le grain le permet, on y met la faucille, car c'est le temps de la moisson. Il disait encore : à quoi pouvons-nous comparer le règne de Dieu ? Par quelle parabole allons-nous le représenter ? Il est comme une graine de moutarde : quand on la sème en terre, elle est la plus petite de toutes les semences du monde. Mais quand on l'a semée, elle grandit et dépasse toutes les plantes potagères ; et elle étend de longues branches, si bien que les oiseaux du ciel peuvent faire leur nid à son ombre. » (évangile selon Marc 4:26-34)



Simplicité encore




A chaque satsang son mot, celui d'aujourd'hui est « simplicité ». C'est vrai que dévotion est un super mot, détachement aussi, lâcher-prise, conscience, amour, etc. On peut aussi parler de constance. La constance est importante, sur La Voie, parce que sans constance on ne peut rien. L'humilité est encore un mot intéressant, en spiritualité, un mot qui parle d'une vertu essentielle mais le fait d'être humble, c'est-à-dire de ne pas se surestimer ni se sous-estimer, ne garantit pas que l'humble soit simple.

C'est important la simplicité. Évidemment quand on n'est pas simple la simplicité ce n'est pas simple ! Comment faire pour être simple quand on est compliqué ? Vous savez il vous faudra atteindre la simplicité, si ce n'est dans cette vie, ce sera dans une autre...on n'atteint pas le Royaume sans simplicité. Si on revient s'incarner en être-humain des milliers de fois, ce n'est pas pour rien, c'est parce qu’il y a des difficultés et ces difficultés sont différentes selon l'âme. Pour certaines ce sera l'humilité, pour d'autres ce sera la simplicité, pour d'autres encore ce sera le détachement.

« Je vous le dis en vérité, si vous ne vous convertissez et si vous ne devenez comme les petits enfants, vous n'entrerez pas dans le royaume des cieux ». (Matthieu 18:3) et qu'est-ce qui caractérise les petits enfants ? Entre autres choses leur simplicité. Si on est compliqué, ce n'est pas grave, on revient jusqu'à ce qu'on arrive à la simplicité. Ce n'est pas comme si l'on devait aller en enfer ! La simplicité c'est vraiment une vertu très importante, primordiale.


Dieu et la simplicité



Dieu est l'harmonie originelle qui a créé le monde où nous vivons...le monde et son univers tout entier, le système solaire, la galaxie, la voie lactée et, enfin, l'infini cosmos. Toutes choses sont régies par cette harmonie première, divine et cette harmonie est régie par la simplicité. Vous savez, l'eau qui coule des montagnes vers l'océan suit un cheminement simple !

« Celui qui connaît sa gloire et reste dans le monde, parmi les hommes est aussi digne de servir de modèle. S'il est digne de servir de modèle, la vertu constante lui fera atteindre la simplicité parfaite. Quand la simplicité parfaite se trouve dans les choses les plus triviales, elle enseigne aux esprits avides de vérité ». (Tao-Te-King, extrait du verset 28).

Dieu, ou L'Un, ou encore le Tao n'a pas besoin que vous soyez simple, c'est vous qui avez besoin d'être simple pour goûter, voir, entendre, percevoir, ressentir la paix-intérieure, Sa lumière, Sa Grâce, le bonheur d'en avoir conscience. C'est ça le Royaume dont parlait Jésus, ce Royaume qu'en Inde on désigne par le mot « Satçitananda », ce qui signifie « parfaite conscience de la béatitude ». Quand vous n'êtes pas dans la simplicité alors vous ne pouvez pas ressentir la Grâce, le regard de Dieu sur vous posé.


Faux-ego et ego-spirituel



Parfois vous êtes simple, d'autres fois vous ne l'êtes pas, ça dépend de votre état de fatigue, des circonstances, si vous êtes ou non dans la pratique du Saint-Nom, l'Observance des trois piliers et de l'agya. Ce n'est pas si grave, si vous n'êtes pas simple, si vous vous en rendez compte il suffit de vous remettre dans le Saint-Nom et vous revenez à la simplicité. Souvent on fait ainsi des allers-retours tout au long de la journée entre la simplicité et la confusion. C'est un des problèmes de l'espèce humaine, cette manie de se compliquer la vie. C'est à force de constance dans la pratique que l'on se raffine jusqu'à la simplicité, passeport pour le Royaume.

Méfiez-vous du faux-ego car quand une personne est attirée par la spiritualité et que ses tentatives (Au faux-ego) de l'éloigner de la spiritualité ont été vaines, il s'adapte et se déguise en sage pour mieux la tromper (La personne). Le faux-ego devient l'ego-spirituel et susurre, à l'oreille de la personne, en se faisant passer pour ses pensées, des choses qui ont l'apparence de la spiritualité mais qui sont bien compliquées. Quand c'est compliqué ce n'est pas spirituel...c'est peut-être ésotérique mais pas spirituel. L'ego-spirituel dit du mal du démon, dit du mal de l'ego, dit du bien de Dieu et dit que la personne est humble, tellement humble ! Plus humble que toutes les autres personnes qui lui sont bien inférieures en humilité !

N'écoutez pas ce que vous dit l'ego-spirituel...ce n'est pas l'ego-spirituel, selon vous, mais votre intuition ? Ne l'écoutez-pas ! Il ne faut jamais écouter les voix qui parlent dans votre tête, même si elles vous disent des choses belles, profondes, mystiques. Tout ce qui parle dans votre tête vient du mental et le mental est souvent sous l'emprise du faux-ego, le fruit d'une conscience qui se trompe d'identité. Pour les initiés à La Voie, écoutez le Saint-Nom (Pratiquez la technique). Pour les non-initiés, demandez à l'être ou posez-vous un instant, fermez les yeux et respirez calmement en vous concentrant sur votre respiration, jusqu'à ce que vos pensées se calment.


Quelques conseils



Je vais vous donner un autre conseil : vous ne devriez pas accorder d'importance à ce que vous êtes, à qui vous êtes. Ce n'est pas important qui vous êtes, ce qui est important c'est dans quel état vous êtes ! C'est ça qui compte. Êtes-vous heureux, satisfait ou non ? Qu'est-ce que ça veut dire, de se pencher ainsi sur sa propre personne, de se soupeser, de s'estimer ? Vous n'avez rien de mieux à faire, dans votre vie ? Vous n'êtes pas là pour vous regarder le nombril ! Méfiez-vous, vous vieillissez et ça ne va pas aller en s'améliorant, vous n'avez pas de temps à perdre en ces vanités.

La simplicité c'est aussi de ne pas se compliquer la vie à penser à soi. N'ayez qu'une chose à l'esprit : dans quel état de conscience vous êtes. Êtes-vous dans la simplicité, dans la conscience de l'instant, du Saint-Nom ou êtes-vous en train de réfléchir à tout et n'importe quoi, en train de ressasser des rancunes, des rancœurs, de vains désirs, des théories ? Si vous savez comment faire, alors méditez sur le Saint-Nom un instant, en fermant les yeux...quelques dizaines de secondes, deux minutes. Retrouvez votre sens et laissez la gomme du Saint-Nom effacer ce qui est inutile de votre esprit. La vie est importante, ne l'encombrez pas avec des choses sans importance. Faites le ménage dans votre tête et dans votre vie.




La Providence

 








« Sot est celui qui croit être le guide de lui-même
Quand il est le sujet soumis de ses désirs
De sa vanité et de ses concepts »


Écrire blanc sur blanc



Quand on écrit en blanc sur une page blanche on ne voit rien de ce que l'on écrit. La Grâce on en voit mieux les conséquences quand on est sans rien. Quand sa vie est déjà pleine de Grâce on ne la voit plus et pourtant, si notre vie est telle qu'elle est, si nous sommes vivants, dans un logement sain, en sécurité, que l'on ne manque de rien c'est une Grâce mais on s'habitue et on en veut toujours plus. Quand on est sans rien c'est fou comme la Grâce est évidente ! Nous la voyons noir sur blanc ! J'ai longtemps vécu avec la Grâce comme seule richesse...en revenant des Indes j'étais sans rien, comme quand j'y suis parti trois ans plus tôt et je n'ai jamais manqué de rien. Tout arrivait au bon moment sans que je m'en préoccupe. La Grâce était évidente et j'allais sur son courant comme sur une embarcation.

« Préoccupez-vous en premier du Royaume et tout le reste vous sera donné en plus » (Matthieu 6:33). Quand on n'a rien et que l'on trouve à manger c'est fabuleux ! Quand on nous propose une douche, un abri sûr, des vêtements propres on y voit aussitôt l'action de la Grâce ou providence...mais quand on a déjà tout ça quotidiennement on la cherche ailleurs.


« Vous attendez la pluie alors qu'il a tant plu ! »


Une Grâce habituelle



Quand la Grâce est habituelle on ne s'en étonne plus, on ne la remarque pas. Quand on dort chaque nuit dans un lit, comment se réjouir de dormir chaque jour dans un lit ? Quand le pain et le pot de confiture sont chaque matin sur la table du petit-déjeuner, comment y voir la Grâce ? Alors quand on est sur le bord de la route, sac au dos on se réjouit qu'une voiture s'arrête pour nous prendre, qu'elle soit confortable, qu'elle nous mène loin et que l'automobiliste s'arrête pour manger et nous offre le repas...on y voit l'action de la Grâce, elle est flagrante !

Quand on ne sait pas où on va dormir le soir et que l'on rencontre une personne qui nous propose de nous héberger, alors la Grâce, encore une fois, nous apparaît évidente. Oui, c'est dans la pauvreté qu'on remarque la Grâce (Quand on a soif de la voir) et pourtant, si nous ne sommes pas dans la pauvreté c'est par elle...ne sommes-nous pas ingrats ? Toute ma vie a toujours été menée par la Grâce et, à cause de ça, je peux vous garantir qu'elle existe, qu'elle est là pour nous et je peux aussi vous dire comment en avoir conscience. Ce qui compte c'est d'en avoir conscience. S'il fait beau et qu'on en n'a pas conscience, fait-il beau pour nous ?

Quand on a connu des années d'inactivité professionnelle, la survie par les aides sociales (Pour les pays où elles existent), quand on trouve un travail on loue la Grâce et après quelques mois on l'oublie, parfois même on commence à se plaindre d'avoir à se lever tôt chaque jour. Après dix ans dans ce travail on a vécu dix ans de Grâce, celle d'avoir ce travail mais sans en avoir conscience...et pourtant elle existe, elle est là dans notre vie ! Ce n'est pas parce qu'on ne voit pas l'oxygène qu'il n'existe pas ni que c'est grâce à lui que nous vivons !


On s'habitue au bonheur



Dans les pays riches on s'habitue au bonheur, on s'habitue à la Grâce. L'essentiel est de continuer à en avoir conscience. Il ne s'agit pas d'avoir plus de Grâce dans votre vie, il s'agit d'en avoir plus conscience. Pour que vous en ayez conscience il est nécessaire que vous y soyez attentif et c'est là l'utilité du Saint-Nom, de cette technique de méditation : faire cesser l'agitation du mental rendant votre conscience plus attentive. Alors la Grâce vous apparaît, évidente.

Il y a en nous une sorte de serpent goulu qui veut toujours plus et affadit chaque bonheur pour en désirer un autre, encore un autre, toujours plus ce qui nous plonge dans un abîme de frustration. Il faut maîtriser ce serpent glouton. Vous savez, sans vouloir être plus modeste que je ne le suis, je n'ai rien de plus que vous ! Ce qui me constitue est strictement identique à ce qui vous constitue. Nous sommes tous faits des mêmes briques, même si chaque construction est différente. C'est comme des enfants nés des mêmes parents, s'ils ne sont pas jumeaux ils sont différents et pourtant leurs constituants génétiques sont identiques.

Je vois bien à quel point la Grâce joue sa musique dans mon existence et je suis certain quelle joue aussi fort pour vous. De ne pas la voir n'y change rien, simplement vous ne la voyez pas, parfois, quand certaines choses ne vont pas comme vous aimeriez qu'elles aillent. De ne pas la voir vous empêche de vous abandonner en elle et c'est dommage. Aller sur une route, quand on a les yeux fermés, n'empêche pas d'aller vers sa destination mais empêche de voir le paysage.


L'aveuglement de l'inconscience



L'inconscience crée l'aveuglement et quand l'aveugle se lamente qu'il ne fasse pas jour, ça n'empêche pas le soleil de briller. Pour voir il suffit d'ouvrir les yeux ! Faîtes au mieux dans votre vie et donnez la priorité à votre relation à Dieu par l'Observance assidue, têtue. Voilà comment faire, en vérité. Comment avoir conscience de la Grâce dans une situation comme la vôtre ? Vous qui êtes pratiquants de La Voie, vous connaissez la recette : les trois piliers et l'agya. Je vous assure qu'il n'y a pas mieux. Pratiquez la technique du Saint-Nom. Votre attention sera les voiles que votre souffle gonflera pour que la grâce vous pousse jusqu'à votre destination.




Mourir et renaître








La journée, quand on est dans le service, on est comme un surfeur sur une vague, on est emporté. Dans l'absence de pensées parasites, dans l'absence de désirs, dans l'absence de l'idée que l'on a de nous, c'est le bonheur simple de la paix. La technique du Saint-Nom révèle ce centre à notre conscience, ce centre où elle peut se ressourcer et s'approfondir. La vie se déroule et nous la contemplons comme un spectateur caché, contemplant le lever du jour.

Dans ma jeunesse j'ai connu des babas-cool, sortes de hippies, de rastas blancs qui fumaient de l'herbe toute la journée. Ils roulaient une vingtaine de « cigarettes » le matin et s'en allaient en ville planer grâce à la marijuana. Ils voyaient la vie comme un jeu et s’émerveillaient de tout. Quand l’effet de l'herbe redescendait, ils allaient s’asseoir sur un banc, dans un jardin public, et refumaient une cigarette d'herbe pour continuer leur ballade.


Dans le service



Une journée de service est un peu comme ça, sauf qu'il n'y a pas d'herbe, juste l'air que l'on respire, un peu d'attention et la conscience du Saint-Nom. Les moments où on s'assied sur un banc pour fumer une nouvelle cigarette c'est, pour un disciple assidu de La Voie, les pauses Saint-Nom, ces moments où il cesse toute activité et où il ferme les yeux pour pratiquer la technique du Saint-Nom plus concentré que dans le service. Une pause Saint-Nom n'a pas besoin de durer longtemps, deux ou trois minutes suffisent pour relancer la machine à bonheur.

Pour parler de moi, je ne pratique pas le Saint-Nom pour être bien, même si j'aime mieux être bien que mal, non ; je pratique le Saint-Nom pour avoir conscience de Sa Grâce, pour vivre sous le regard de Dieu. Je suis trop mal quand je n'ai pas conscience de Sa Grâce. Il me manque l'essentiel. L'existence sans cette conscience me paraît vaine et vouée à la mort. Dans le Saint-Nom je sens Son regard posé sur moi et tout prend un sens, les couleurs se ravivent, l'air se rafraîchit et se remet à circuler, je revis !

Quand j'oublie le Saint-Nom je retombe dans mon identité humaine, dans ma personnalité qui est ce qu'elle est, le monde redevient le monde selon moi, alors la pause Saint-Nom est là pour que le monde redevienne le monde de Dieu et franchement je préfère le monde de Dieu, Sa Création au monde selon José. C'est le détachement que donne la conscience du Saint-Nom ! Le détachement on en parle souvent, « en spiritualité », tellement qu'il est devenu une rengaine spirituelle mais arrêtons-nous un peu sur le détachement : le détachement c'est véritablement la base de la vie spirituelle. Attention, le détachement n'est pas l'indifférence.


Se détacher de soi



Le plus difficile n'est pas de se détacher de ses biens matériels, c'est de se détacher de soi, c'est de cesser de se regarder vivre, d'écouter nos pensées, les avis que l'on a sur les gens, les choses et les événements. On est comme un fumeur accro à la nicotine, on est accro à soi. Celui que l'on croit être soi, on a passé du temps à le construire et le pli est pris. On regarde la vie, on regarde le monde avec les yeux du faux soi, alors ? Comment croyez-vous qu'on le voit, le monde ? Comme il est ou comme on croit qu'il est ? Poser la question c'est y répondre : on voit le monde comme on croit qu'il est.

Nous nous identifions au faux soi et plus on vieillit plus le pli est pris. C'est là tout le problème que rencontrent les gens la plupart du temps. C'est pour ça que Jésus a dit à son ami Nicodème qu'il fallait mourir en esprit au vieil Homme pour renaître, en esprit, au nouvel Homme, au véritable soi. C'est toute la problématique de La Voie, son but ; de permettre à la conscience d'ouvrir les yeux et d'avoir un nouveau regard. J'ai eu de la « chance », car j'ai commencé à pratiquer j'avais dix-neuf ans mais j'imagine que plus on commence tard et plus les mauvaises habitudes sont ancrées.

Il vous est arrivé des soucis, dans cette vie, j'en suis sûr et si vous êtes là aujourd'hui à écouter, à lire ce satsang c'est que vous avez dépassé ces soucis, que vous vous êtes relevés après chacune de vos chutes et vous croyez que c'est vous qui vous êtes relevé, l'ancien soi, le soi que vous croyez être mais c'est faux. Le faux soi vous a fait tomber, c'est le vrai soi qui s'est relevé. Je ne vous invite pas au dédoublement de la personnalité mais à redécouvrir le véritable soi que vous êtes. C'est le propos de La Voie, de la pratique quotidienne de ses trois piliers et de l'observance de l'agya.

C'est la confusion qui vous fait mélanger le faux et le vrai soi. Si vous ne mélangiez pas le faux et le vrai vous ne seriez pas confus. Même dans la plus grande confusion vous êtes aussi le vrai soi...mais vous êtes incapable de faire la différence entre le vrai et le faux. C'est tout le problème. La pratique du Saint-Nom est là pour vous permettre de faire la différence. Si vous avez du mal à pratiquer toute la journée, au moins faites cinq pauses par jour. Chacune de ces pauses sera comme une grosse pierre, dans le lit de la rivière, qui vous permettra de traverser à gué, sans vous mouiller.


La raison et les sentiments



Souvent nous agissons sur le coup d'un sentiment, d'une impression, d'un ressentiment et il est inutile de vous dire ce que ça donne, comme résultats, des actes faits sur le coup de sentiments, d'émotions. D'agir sous le coup de ses sentiments, d'émotions ça ne met jamais personne dans la paix. Si vous aimez être en paix, alors faites en sorte que ce soit votre raison qui agisse. Pour y arriver il faut impérativement prendre du recul sur ses sentiments. Là encore la pratique du Saint-Nom vous aidera. Dans le Saint-Nom il n'y a pas de sentiments, d'émotions, pas plus que de pensées, on n'écoute rien que le Saint-Nom et le Saint-Nom ne nous dit rien.

La question qui se pose maintenant est : « Voulez-vous vraiment mourir au vieil Homme pour renaître au nouveau ? » La réponse est sûrement « Oui et non », car si l'idée d'une renaissance, en Esprit, vous plaît, celle d'une mort, en esprit, ne vous plaît pas du tout. Ce que vous voudriez c'est renaître à la nouvelle personne, qui est en fait l'ancienne, la vraie, celle d'avant la confusion, sans avoir à mourir, même en Esprit. On sait ce que l'on perd, pas ce que l'on trouvera. C'est très immature ça, non ? Vouloir le bon sans avoir à en payer le prix. Seules les âmes mûres acceptent ça. Si vous n'êtes pas encore assez mûr, vous le deviendrez avec le temps.


Lâchez-prise






« Le détachement ouvre la porte du Royaume, l'indifférence la referme »
Bhaktimàrga 1-5-12

D'un strict point de vue intellectuel je n'ai plus rien à vous apprendre. Avec tous les satsang que je vous ai donné, je vous ai tout dit. La constance, la posture-intérieure, la dévotion, la simplicité, l'humilité, le lâcher-prise, etc. Je crois vraiment qu'il vous suffirait de lire et de relire les satsang déjà publiés pour avoir tous les conseils utiles à votre pratique. Mais le satsang n'est pas que les mots.

Vous savez, en spiritualité on ne peut rien apprendre à qui que ce soit. La Voie n'est pas un art martial. Je peux vous inspirer en mettant des mots sur des compréhensions qui sont déjà en vous, à trier les concepts qui traînent dans votre esprit. C'est la différence entre un maître-spirituel et un professeur en spiritualité. Le professeur vous apprendra des noms, des histoires, des concepts et des dates, mais un guide vous accompagne sur le chemin de l'expérience. Vous vous êtes rendu compte que c'est mieux quand on est dedans que quand on est dehors. Pas besoin de grandes connaissances pour ça. C'est plus confortable de s'abandonner en Dieu.


La satisfaction vient de l'abandon



Vous avez sans doute soif de plus de profondeur, de plus de paix et c'est bien, cette soif est salutaire mais vous remarquez que le quotidien ne favorise pas la communion profonde avec Dieu. C'est normal : pour être attentif aux autres, à vos tâches vous êtes obligé de vous tourner plus vers le dehors que vers le dedans. Selon ce fameux « Principe de réalité » faites ce que vous avez à faire en n'oubliant pas la pratique du nectar et pratiquez régulièrement le Saint-Nom chaque fois que possible. Vous avez vos obligations comme j'ai les miennes et si la réalisation du but de la vie est essentielle, il ne faut pas négliger vos obligations. Quand d'autres êtres dépendent de vous, vous vous devez à eux.

Chaque jour je m'allonge sur un des canapés du salon rouge de la maison où je vis et je reste dans le Saint-Nom et je suis satisfait. La satisfaction ne vient pas uniquement par la pratique de la technique, si vous n'acceptez pas de lâcher-prise, la satisfaction ne vient pas. Mais c'est quoi lâcher-prise ? Il parait pourtant que c'est de pratiquer la technique du Saint-Nom ! ? Oui, mais il vous faut aussi accepter de ne plus être insatisfait, il vous faut accepter de lâcher votre insatisfaction. Il ne suffit pas d'avoir la réponse à toutes les questions, il faut aussi accepter d'être sans question. Détendez-vous, fermez les yeux et pratiquez la technique sans état-d'âme...un rien, un vide sera devant vous, entrez-y et laissez-vous faire. C'est quand vous en sortirez que votre existence en sera imprégnée.


Vous n'avez rien à offrir, tout à recevoir



Ensuite vous aurez besoin de partager votre vécu avec d'autres gens et vous pourrez être blessé par leurs réactions négatives souvent, mais vous n'avez pas à partager, juste vous pouvez vous ouvrir et vous effacer pour que passe le satsang et le satsang il peut passer sans qu'il soit nécessaire de donner d'explications. Il s'agit de laisser passer le satsang à travers vous et pour que ça fonctionne, d'offrir le moins de résistance possible. Vous ressentez la joie du Saint-Nom ? Dites votre joie si quelqu'un veut bien l'écouter.

Commencez par profiter vous, de cette paix intérieure et ne vous préoccupez pas des autres...à chacun selon ses mérites. Je ne vous dis pas d'être égoïste, pour ma part je ne le suis pas et me préoccupe des autres, non, ce que je veux vous dire c'est de regarder chez-vous, de vous occuper de votre propre jardin avant de vous occuper de celui des autres. Vous n'avez pas de mission, juste une possibilité, la possibilité de profiter du trésor qui est en vous maintenant.

Méfiez-vous de l'ego-spirituel ! Il a toujours de bons arguments, de beaux discours pour attirer votre attention mais si vous l'écoutez et si vous le croyez, vous marchez sur un mauvais chemin et serez vite plongé dans la confusion, une confusion mystique, mais une confusion quand même. Le faux-ego est capable de produire une copie de La Voie et la satisfaction que vous y ressentirez ressemblera, pour un esprit peu averti, à celle du Saint-Nom. Vous ne pouvez rien pour les autres, déjà que pour vous-même vous ne pouvez pas grand-chose, sinon vous en remettre à la Grâce !

Vivez La Voie pour vous...ensuite le reste appartient à la Grâce. Si elle passe par vous, vous la ressentirez en premier et ne cherchez pas à la retenir, vous n'en auriez qu'un morceau et la Grâce doit couler, alors laissez la couler. Elle coule pour vous et ceux qui sont proches de vous en seront éclaboussés, mais ça ne vous regarde pas. Ce qui vous regarde c’est de profiter de la moindre occasion pour être connecté. Qu'est-ce qu'une occasion ? C'est quand vous y pensez et, pour aller plus profond, quand vous avez deux minutes de tranquillité, d'intimité pour fermer vos yeux et ouvrir votre « Cœur ». N'attendez pas que tout soit parfait pour le faire.


Apprendre à mourir

 







A partir du moment où vous observez l'agya et où vous pratiquez les trois piliers il se passe des choses, en vous, qui vous mènent à la Réalisation...mais vous n'êtes pas conscient de tout. Vous avez tendance à penser que la réalité est ce que vous voyez et que ce que vous faites vous fait avancer. Vous croyez peut-être que c'est vous qui fabriquez votre Réalisation comme un maçon fait une maison brique après brique. Mais que vous ayez conscience un peu, beaucoup ou pas du tout de ce qu'il se passe en vous ne change rien : Les choses iront à leur terme. Ce que ça change c'est l'expérience que vous avez. Avoir une expérience agréable est rassurant et vous avez besoin d'être rassuré. Vous ne pouvez pas lâcher-prise et vous contenter de faire confiance, il vous faut des certitudes, des confirmations pour vous rassurer.


Des concepts justes



C'est là que le satsang du maître intervient : il vous rassure. Le satsang n'est-il pas la « Compagnie de la vérité » ? Les mots du maître ne sont que des mots mais ils sont justes. Le satsang est un des trois piliers de la pratique, il reste la méditation et le service qui ne sont pas des mots. Dans le satsang l'essentiel, ce qui fait vibrer votre âme, ce n'est pas les mots, mais il passe par les mots. Votre intelligence a besoin de mots.

Le piège, avec les mots, même justes, c'est de s'attacher à eux et pas à la vérité de l'expérience. C'est ainsi que naissent les religions, quand la parole vivante se tait et qu'il ne reste que la parole morte que les fidèles répètent sans la comprendre ni la vivre comme on répète un mantra inutile. S'attacher à la lettre et pas au fond n’amène rien. Les choses, en vous, se passent à l'abri du secret de votre inconscience. Si vous avez eu la Révélation de La Voie, que vous observez l'agya, que vous pratiquez les trois piliers, écoutant mon enseignement, vous êtes embarqué sur un bateau qui vous amène au but. Même si vous estimez être nul dans la pratique, le bateau vous emporte. S'estimer nul est une idée, comment sauriez-vous ce qui est nul et ce qui ne l'est pas ?


L'importance de la constance



Les choses se font à condition que vous soyez dans l'agya et que vous pratiquiez les trois piliers et c'est là que la foi et la constance entrent en jeu. La constance se nourrit de la foi et la foi demande des preuves et une grande soif. L'expérience, la durée dans la pratique apportent des preuves. La constance demande de la détermination et la détermination demande une grande soif...une grande soif de vérité. Il est facile d'aspirer au bonheur, à la paix mais à la vérité ? Que celui, que celle qui a des oreilles pour entendre entende...quand vous êtes prêt votre soif est grande et vous pratiquez, sinon rien ne se passe. C'est pourquoi la réincarnation existe : pour effacer la page et recommencer à écrire au chapitre suivant. En attendant vivez votre vie du mieux que vous le pouvez.

Dieu vous a donné cette vie et il la maintient pour une raison précise. Si vous le comprenez et avez à cœur d'obéir à cette raison, parce que vous savez que Dieu veut votre bien, alors vous aurez à cœur d'aller où il le veut. Il vous a donné vie et la garde à chaque instant, la preuve ? Votre cœur bat, vos poumons respirent et vous n'y êtes pas pour grand-chose. A chaque fois qu'une expiration se termine, une inspiration vient et c'est une Grâce !

Au moment du rendez-vous final, il n'y aura plus d'inspiration après une expiration, ce sera votre dernier souffle et ce serait dommage de gâcher ce grand moment par une angoisse folle qui vous fera souffrir jusqu'au bout, jusqu'à ce que votre âme se détache du corps. L'existence est aussi une école pour apprendre à mourir. Il y a tant de lumière, de paix et d'amour à ce moment-là ! La peur de mourir est une peur animale, charnelle, instinctive due à l'instinct de survie. Dans le yogasûtra, au verset 2.3, il est question de cette peur : « Il y a cinq causes d'affliction : l'ignorance, le faux-ego, l'attachement, l'aversion de la vie et la peur de mourir ». Le livre de La Voie dit aussi : « L'âme traverse la mort continuant vers la paix » (Bhaktimàrga 1.2.26)

Ne vous contentez pas de vivre comme un animal. Il a été prévu autre chose pour vous et c'est pour que vous puissiez accomplir cette autre chose qu'il vous a été donné la conscience de vous-même et le libre-arbitre. Le libre-arbitre n'est pas seulement la possibilité de dire non, c'est aussi celle de dire oui, oui à la vérité, oui à la paix du dedans avant les plaisirs du dehors. Vous qui avez reçu la Révélation des quatre techniques, observez l'agya, les trois piliers et mon enseignement. Vous qui n'avez pas ces quatre techniques et qui voulez les connaître, demandez les moi, je vous les donnerai.




Conscience et lucidité





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Il y a un mot qui est souvent répété, dans les satsang et autres textes de La Voie, c'est celui de « Conscience ». Comme pour beaucoup de mots, on peut y mettre beaucoup de choses, dans ce mot, lui donner toutes sortes de sens. Sur La Voie on se sert de ce mot pour désigner l'âme-incarnée. Notre âme est faite de deux éléments ; la « Matière-divine » et l'ego. C'est l'ego qui donne à l'âme la conscience d'elle-même et la capacité de dire « Je ». Beaucoup de gens confondent l'ego et le faux-ego. Dans l'affaire c'est le faux-ego le « Méchant » ! Mais c'est une autre histoire.


La lucidité



Un autre mot peut être associé à celui de conscience, c'est celui de « Lucidité ». La conscience permet d'être lucide, d'avoir le sens commun, les pieds sur Terre. Être lucide c'est bien mais par rapport à quoi ? Ce qui nous intéresse ici c'est l'accomplissement de sa destinée spirituelle. La lucidité c'est de savoir qu'on n'a pas vraiment le choix de la destination...on a le choix de notre façon de marcher mais quand vous êtes dans un train, que vous marchiez de la tête du train vers la queue ou au contraire, que vous marchiez de la queue vers la tête, dans le sens de la marche ou à contresens, vous arriverez à la même destination, ni plus tôt, ni plus tard !

La Lucidité c'est aussi l'honnêteté, l'honnêteté intellectuelle. Quand je lis des partages sur les réseaux sociaux, que j'entends des personnes parler à la télé je me dis que l'honnêteté intellectuelle n'est qu'une option chez l'Homme et que tous ne l'ont pas prise. Je me souviens d'une histoire ; c'est celle de celui qui dit : « L'Inde c'est près de Madagascar » et à qui il est répondu : « Près, près...il faut quand même drôlement plier la carte ! ». Il y en a qui plient la carte pour énoncer leurs vérités.

Il m'arrive de parler de la vérité et que l'on me réponde que personne ne peut détenir la vérité, ce qui ne me gêne pas plus que ça, chacun est libre de penser ce qu'il pense. Ce qui m'étonne c'est que d'autres parlent de la vérité mais affirment que c'est Jésus, un archange ou un maître ascensionné qui parlent par leurs mots grâce à des séances de channeling et là ça n'étonne personne et tout le monde approuve. Que je puisse dire la vérité, c'est insupportable mais que d'autres soient les médiums de maîtres ascensionnés, d'archanges, d'extraterrestres ça n'étonne personne. Voilà un manque de lucidité, par exemple.


Notre impuissance



Alors, la lucidité à quel propos ? La lucidité c'est être lucide à propos de la vérité, être lucide à propos de soi-même, à propos de ce que l'on est capable de faire, à propos de ses limites. Où sont nos faiblesses et où sont nos forces ? Qu'est-ce qu'il est utile de faire et qu'est-ce qu'il n'est pas utile de faire ? Si on n'est pas doué dans un domaine et que ce n'est pas utile de le faire, autant ne pas le faire. Combien ne connaissent pas leurs limites et se lancent dans des aventures au-dessus de leurs moyens ! Que de temps et d'énergie perdus. Avons-nous tant de temps que nous pouvons ainsi en perdre ?

Quand j'étais jeune, je pouvais grimper aux arbres, même s'il n'y avait pas de branches au début : Je me plaquais au tronc, je l'enserrais entre mes bras et mes jambes et je grimpais comme un singe à un cocotier. Aujourd'hui, j'ai plus de soixante ans et j'en suis incapable. C'est l'âge et la lucidité est de le savoir. Si je passe une nuit blanche, le lendemain je suis incapable de faire quoi que ce soit, jeune ça ne me posait pas de problèmes. La lucidité c'est de connaître ses limites.

Notre destination on la connaît...la fin du voyage on sait bien ce que c'est. La destination de notre voyage, sa trajectoire et sa vitesse ne dépendent pas de nous, alors ? Si la destination, la trajectoire et la vitesse ne dépendent pas de nous, qu'est-ce qui dépend de nous ? Ce qui dépend de nous c'est notre état d'esprit, dans quel état d'esprit va-t-on voyager ? Va-t-on se lamenter tout au long du voyage ou en profiter avec confiance ?

Je vous invite à la lucidité, à faire ce que vous êtes capables de faire, de le faire bien, en gardant les yeux ouverts et de cesser de vous mentir. Soyez conscient. Vous savez, quand vous avez une alternative, le choix entre plusieurs choses, choisissez la chose la plus simple. La simplicité est du domaine de Dieu. Faites les choses simplement. Pour ça soyez lucide. Mais on ne décide pas d'être lucide. Le détachement, l'humilité, la pratique régulière des trois piliers et de l'agya vous aident à le faire.