Partir du bon point

 





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C'est vrai qu'il y a constamment la paix en vous, vous le savez bien quand vous avez appris à la trouver et que vous le faites régulièrement. Vous ne pouvez que constater qu'elle est là, à chaque fois que vous allez vers elle. Alors pourquoi n'êtes-vous pas toujours en paix ? Même quand vous finissez d'être en paix cette paix ne finit pas, alors pourquoi finissez-vous d'être en paix ? Heureux les simples ! Pas les idiots; les simples. Les gens simples sont souvent plus en paix que les gens compliqués, ils se posent moins de questions.

Pourquoi cette paix vous manque-t-elle alors qu'elle est en vous ? Parce que vous n'y restez pas quand vous allez la trouver ! C'est étrange, non ? Pourquoi n'y restez-vous pas tout le temps ? C'est quand même mieux d'être en paix que non ! Alors ? Le problème est que lorsque vous n'êtes pas dans cette paix-intérieure ce n'est pas forcément la guerre, la souffrance. Vous êtes souvent dans un état d'être qui vous satisfait. Seuls ceux qui souffrent cherchent la paix. La chercher, en temps ordinaires, ne vous intéresse pas. Vous avez d'autres choses à faire. C'est vrai que souffrant on a envie de ne plus souffrir. On a plus envie d'être en paix après une longue période de guerre. En période de paix on n'a pas envie d'être en paix. On a envie de voir augmenter son pouvoir d'achat, d'avoir une maison, d'être aimé, d'avoir des enfants, etc.


Il faut souffrir pour vouloir ne plus souffrir



C'est vrai que vous aimez la paix quand vous vous rendez compte que vous n'y êtes pas. C'est vrai que vous avez soif d'Unité quand vous êtes dans la confusion de la dualité, écartelé par des courants contraires...là vous avez soif de vous recentrer, de vous reconstituer, de rassembler tous ces morceaux de vous épars dans tout ce que vous voyez, que vous entendez, dans tout ce dont vous vous souvenez, dans tout ce que vous projetez, dans vos enfants, vos parents, des êtres aimés, connus. Tous ces morceaux de vous, de votre attention, dispersés dans toutes ces choses hors de vous ; ça vous arrache du centre et vous souffrez.

Ce qui fait que vous n'êtes pas toujours en paix, même quand vous avez reçu la Révélation, c'est que vous n'allez pas toujours dans cette paix. Souvent vous ne pratiquez pas, c'est votre liberté et voilà le problème : votre libre-arbitre ! Vous avez le choix d'y aller ou de ne pas y aller. Vous avez le plus souvent tendance à aller vers les choses plutôt qu'en vous et c'est bien naturel ! Mais il n'est pas question d'avoir à choisir entre l'intérieur et l'extérieur. Vous êtes en vie dans ce monde pour y vivre. Ce qu'il s'agit de faire c'est d'aller vers le monde en partant du bon point. Vous pouvez aller vers le monde sans perdre votre paix, en partant du bon point. Si vous allez vers le monde depuis la confusion vous vous perdez. Vous mettez vos espoirs de paix en des choses, des êtres qui n'ont pas le pouvoir de vous l'apporter. Vous mettez vos espoirs en des chimères, des illusions. Le bonheur comme on l'imagine n'existe pas. Le but de l'existence n'est pas d'être heureux.


Le bonheur est un leurre



Vous fixer, comme objectif, le bonheur est un piège ! Un piège tendu par le faux-ego, une voie sans issue que vous passez toute votre existence à explorer. Pendant ce temps vous ne cherchez pas la vérité. Qu'y a-t-il de mieux, pour vous empêcher d'aller en vous, que cette recherche du bonheur ? Un autre leurre est l'amour ! Il y a l'affection, l'attirance, le désir, l'attachement, la complicité, autant de choses belles et dignes d'être vécues, mais l'amour humain, porteur de tout espoir de réalisation spirituelle n'existe pas.

Vous ne pouvez pas attendre d'une autre personne qu'elle donne un sens à votre vie. Cette autre personne est comme vous. C'est comme si un aveugle demandait à un autre aveugle de le guider ! Personne, jamais, ne vous aimera comme votre mère, votre père vous ont aimé ou comme vous aviez besoin qu'ils vous aiment, sans condition, pour vous-même et à jamais. Ce serait comme si vous aviez une ampoule électrique, pour vous éclairer, mais qu'une autre personne possédait le courant électrique pour la faire fonctionner ! L'unique endroit où vous reposer vraiment, vous recharger est en vous, ça ne vous empêche pas d'aimer être en compagnie d'une autre personne, mais vous êtes autosuffisant pour ce qui concerne la paix. C'est ça de partir du bon endroit. L'idéal c'est que vous ayez l'électricité aussi !


La source du bonheur



La source de la vraie satisfaction, du bonheur sans objet est en vous et c'est le propos de l'Observance que de vous permettre d'aller l'y trouver. Si vous allez vers les gens, vers une carrière professionnelle, une cause et que vous en espérez tout, l'enjeu sera si fort, la pression si puissante que vous serez déçu, désabusé. Mais si vous partez du bon point, la pression sera moins forte et vous aurez le détachement voulu pour réussir. Une fois que l'on a trouvé le havre de paix nécessaire au repos et au bien-être de l'âme, on peut aller vers les autres avec détachement, on n'a plus rien à leur prendre, on a tout à leur donner et c'est là que l'on gagne en « fréquentabilité » ! A condition d'être ouverts aux autres, parce qu'il n'est pas interdit d'aimer être seul.

Partez du bon point sinon vous vous perdrez dans les autres, les événements, les pensées, les supputations, les espoirs. Comment être heureux quand on est perdu ? Il y a toujours des raisons d'être malheureux, parce que vous n'aurez jamais tout ce que vous désirez. Il y a une multitude de raisons de ne pas être heureux, à cause du travail, des enfants, de votre conjoint, de la société, de la guerre dans le monde, du réchauffement climatique, de votre surpoids, de l'âge, etc. Il n'y a qu'une raison d'avoir la complète satisfaction : être conscient de la paix intérieure. Ce devrait-être plus facile d'être satisfait que d'être insatisfait ! Plein de raisons d'un côté et une seule de l'autre !


Le problème c'est votre liberté



Le problème est que vous avez le choix, vous avez toujours le choix de pratiquer le Saint-Nom (la technique de méditation) ou de ne pas le pratiquer, d'aller lire du satsang sur le blog, de méditer. C'est un problème cette liberté, ce libre-arbitre mais ce n'est un problème que pour celui qui a soif de paix, d'accomplissement, d'assouvir sa soif de vérité, de dévotion...parce que pour celui qui voue un culte à lui-même, à la réussite sociale, à la possession de biens matériels cette liberté n'est en rien un problème. Plus que ça : pour une telle personne cette liberté est brandie en trophée, en bâton de maréchal.

Vous avez toujours le choix et c'est étrange quand même ; tout ce qui est mauvais pour vous est ce qui vous attire le plus. Par contre, tout ce qui est bon est difficile à faire, vous demande des efforts. Ce qui est bon pour vous a des goûts plus subtils que ce qui est mauvais, alors tant que votre esprit est accro à ce qui est grossier, il ne goûte pas ce qui est bon, il trouve ça sans saveur...mais quand votre esprit s'habitue à ce qui est bon, se déshabitue de ce qui est mauvais, il commence à trouver de la saveur au bon. C'est si bon d'être dans le Saint-Nom, la sobriété et la raison, alors pourquoi l'humain ne penche-t-il pas naturellement vers le bien ? Il lui faut se faire violence. C'est la faute de son libre-arbitre, de son aveuglement. Sur la voie vous avez l'agya et les trois piliers pour compenser cette inertie.

Ce qui est mauvais est tellement plus facile quand vous êtes à la surface des choses, que votre conscience n'est pas profonde, car ce qui est mauvais est aussi à la surface des choses. Ce qui est bon pour vous est subtil ; il faut avoir fermé sa fenêtre au brouhaha du mental pour le percevoir et comme vous avez le libre-arbitre, vous allez au plus simple, au plus facile. N'allez pas toujours au plus simple ni au plus facile. Le libre-arbitre est en même temps une Grâce et un boulet.

Quand vous regardez les choses de l'apparence vous restez spectateur, mais quand vous regardez la lumière intérieure, en méditation, vous devez vous donner pour la voir grandir. C'est sans doute ça qui fait que vous allez plus facilement vers la surface qu'au fond : pour ne pas vous investir, pour ne pas vous donner. On dit, quand quelque chose nous demande un certain investissement, un certain don de soi que « ça prend la tête » ! Il y a quelque chose de fainéant en nous.


Le détachement



Nous sommes accros à ce qui est concret, mais c'est concret l'amour de Dieu ! Il faut le regarder du bon point. Vraiment, détachez-vous, ce qui ne veut pas dire de perdre tout intérêt...mais comment se détacher ? Est-ce qu'un jour on se lève en se disant : « maintenant je me détache » ? Non, bien sûr que non ! Le seul moyen de se détacher c'est de s'attacher à autre chose. Vous devinez où je veux en venir : attachez-vous au Saint-Nom et ça vous détachera du reste...c’est le non-agir du Tao. Les trois piliers doivent être équilibrés et ça demande un peu de temps pour trouver cet équilibre. Alors courage : ça fonctionne, il suffit de laisser le temps au temps, vous faites plusieurs choses en même temps , vous soigner, pratiquer et simplifier votre existence, alors il y a du travail !

Parfois vous ne voulez pas m’interroger parce que vous vous dites que je répète toujours les mêmes choses, en même temps il n'y a que la pratique qui compte et je sais que certains croient avoir compris ce que je dis, mais à ceux-là je dis : « Attendez un peu, vous vous rendrez un jour compte que vous n'aviez pas compris tout, qu'il y avait une dimension, en dessous des évidences, que vous n'aviez pas comprise, alors servez-vous de moi : je fais partie de La Voie ».


« Agya, dharma et guide gardent l'initié en chemin »
Bhaktimàrga 1-5-14

Ouvrir sa fenêtre











Parfois on est allongé dans son lit et on y mange, on y regarde la télévision, on y dort et on se réveille avec des miettes dans les draps et on n'y est pas bien, dans ce lit froissé, aux draps sales où l'on reste ainsi affalé. C'est notre choix de se lever ou de rester couché. Quand on se lève, que l'on ouvre la fenêtre, pour aérer, que l'on prend une douche et un petit-déjeuner on se sent vite mieux. Les brouillards de la nuit, de notre esprit à peine réveillé, s'en vont.

C'est ainsi quand on pose un peu sa conscience dans le Saint-Nom (pratique de la technique), on aère son état d'âme, on retrouve son énergie et sa joie de vivre. Quand on place sa conscience au bon endroit on voit s'échapper les relents de la confusion. Vous avez toujours le choix de vous lever ou de rester couché, personne ne le fera à votre place.

Quand on vit à la campagne, loin de la route, que l'on ouvre sa fenêtre, un matin d'automne, l'air a ce parfum de bonheur que l'on sentait enfant et le même goût que celui d'une eau de source, quand on a soif, qu'il fait chaud et que l'on se penche vers elle pour boire. On se voit réconforté, désaltéré...le Saint-Nom, sur notre esprit, à ce même effet.


Les conditions favorables



Connaissez-vous les tardigrades ? Ce sont de drôles de créatures minuscules, qui mesurent à peine un millimètre et qui sont capables de se mettre en état de mort contrôlée (cryptobiose) durant des centaines, des milliers d'années jusqu'à ce que les conditions soient favorables à la vie. L'âme qui retrouve la conscience du Saint-Nom est comme un tardigrade qui retrouve des conditions favorables à sa vie.

Notre âme a besoin de conditions particulières pour s'épanouir...ces conditions sont la conscience et la Grâce. Avec l'observance de l'agya et des trois piliers l'âme revit, comme un tardigrade après des milliers d'années de mort contrôlée, quand les conditions de vie lui sont favorables.

Vous pouvez vous sentir gris, fatigué, confus, seul, désorienté, vous faites alors une « pause Saint-Nom », c'est-à-dire que vous cessez toute activité, vous vous asseyez, vous fermez les yeux et vous pratiquez la technique du Saint-Nom, avec l'intention de lâcher-prise...alors, au bout de quelques instants, vous sentez comme si vous aviez ouvert une fenêtre et qu'un courant d'air avait chassé toute la grisaille de votre cœur.

Garder le contrôle



Gardez toujours le contrôle de votre mental. Si vous oubliez le Saint-Nom, le nectar le mental prendra vite la direction de votre conscience et vous oublierez vite l'essence pour vous perdre dans les détails de la multitude, des pensées, des sentiments, des impressions, des doutes et des peurs...de la vanité aussi !

Même dans les pires moments de votre vie la paix est en vous. Vous ne la voyez pas, vous ne la vivez pas parce que vous êtes occupé à autre chose mais, croyez-moi, la paix est là. Que voulez-vous ? La vivre ou rester dans la confusion ? Ce choix vous appartient. La méditation, la technique du Saint-Nom vous donne le moyen de reprendre le contrôle de votre mental et de retrouver la paix qui est en vous...elle vous libère.

N'oubliez pas que La Voie est faite de trois pratiques...ces pratiques sont à respecter tous les jours. Si vous n'y arrivez pas bien, ce n'est pas grave, chaque jour vous avez l'opportunité d'y arriver un peu mieux. C'est le but de la vie, d'y arriver, alors vous avez toute votre vie pour y arriver, ne désespérez pas.


Le visible et l'invisible







Spiritualité, l'individu et le groupe


Mon enseignement peut laisser croire que la réalisation spirituelle est une affaire exclusivement individuelle. Ce n'est pas le cas, car si la recherche de la vérité, de la porte qui ouvre sur elle, doit commencer vers l'intérieur de soi, la vérité est universelle. Croire que d'aller en soi suffit à la réalisation spirituelle est une idée imparfaite de la spiritualité. Je sais que beaucoup de mes textes, et des satsang que j'ai publiés, peuvent laisser croire qu'une démarche purement individuelle est celle de La Voie, mais c'est faux et je vais vous expliquer pourquoi.


De quoi Dieu est fait


Parce que Dieu est tout, il est en même temps toutes les choses et leurs contraires. La réalisation spirituelle, si elle commence par une démarche vers l'intérieur de soi, est complète quand on arrive à l'universel. Pour vous expliquer un peu plus pourquoi je vous dis que Dieu est fait de deux côtés complémentaires, qui nous paraissent contraires et incompatibles, comme le bien et le mal, la lumière et les ténèbres, je veux vous donner en exemple, la notion de yin et de yang et de l'hindouisme, qui partage Dieu en trois "sous-Dieux", mais qui aurait aussi bien pu le partager seulement en deux : Brahma, le créateur, et Shiva, le « destructeur » (mais destructeur de quoi ?). 

Je ne compte pas Vishnou, le protecteur car Shiva serait aussi protecteur, ce qui rend Vishnou moins essentiel dans l'explication, ce qui m'arrange pour parler de dualité ! On peut encore citer le manichéisme, de Mani (216-277), la réforme du Mazdaïsme, par Zoroastre (ou Zarathoustra XVe et XIe siècles av.J-C ) qui instaure deux déités, l'une bénéfique (Ahura Mazda) et l'autre maléfique (Ahriman ou Angra Mainyu).

Considérant que Dieu contient tout, il contiendrait aussi bien le mal que le bien, la lumière que les ténèbres. La force de Dieu, son énergie serait la conséquence de cette bipolarité qui, à la manière d'une dynamo fabriquerait l'énergie grâce à ses deux pôles. La force centripète (vers l'intérieur) et centrifuge (vers l'extérieur) formeraient l'énergie de Dieu. Tout dans le cosmos montre cette complémentarité des forces et ce mouvement, des nébuleuses, aux systèmes planétaires, autour des étoiles, comme le développement des plantes, des coquillages, qui se fait souvent par enroulement, par spirale (voir l'ADN).


La parole, le verbe, le Saint-Nom


Cette force de Dieu est nommée, dans le Tao-Te-King (de Lao-Tse), « La vertu du Tao » et sur La Voie nous la nommons le Saint-Nom et aussi le Verbe ou Parole. Dans l'évangile de Jean, dans son prologue, il est dit : « Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle ».

Certains croient que cette parole était le Ôm, un mantra originaire des Indes, d'autres croient en d'autres noms, certains lui en donnent jusqu'à 99, mais le Nom, le Saint-Nom, la Parole, le Verbe n'est pas fait de lettres, de syllabes et il ne peut ni se dire ni s'écrire. Pour Lao-Tse, il est « la vertu du Tao ». Le mot « vertu » doit se comprendre, ici, comme "pouvoir", "propriété".

Je ferme cette longue parenthèse, à propos de l'apparent paradoxe de Dieu, pour en revenir au sujet de ce texte : la réalisation n'est pas seulement obtenue par une démarche spirituelle tournée vers l'intérieur de soi. Comme le yin et le yang, le jour et la nuit, l'extérieur vient après l'intérieur et l'intérieur vient après l'extérieur. Ce mouvement du « vers l'intérieur » et du « vers l'extérieur » est continu, comme la respiration : après une inspiration, mouvement vers l'intérieur, vient l'expiration, mouvement vers l'extérieur.


Vers le dedans et vers le dehors


C'est pour ça que La Voie est une voie complète. Sa pratique (ou Sadhana) est composée de trois piliers. Un de ces trois piliers est tourné vers l'intérieur de soi, c'est la méditation, un autre, le service, est tourné en même temps sur l'intérieur et l'extérieur, il se passe dans l'action, au sein du monde et de la société humaine. Vous savez, il y a des gens différents, certaines personnes ont besoin des autres pour vivre en équilibre et d'autres préfèrent vivre seuls. Chacun vit sa vie comme il peut et comme il l'entend.

En occident certains pays sont très individualistes, comme en France, d'autres, comme en Asie ou en Afrique subsaharienne sont plus collectifs. Les habitants des pays vivent leur spiritualité avec ce qu'ils sont et les individualistes vont privilégier le chemin vers l'intérieur, tandis que les personnes portées à la collectivité seront plus portées sur le chemin vers la communauté, leurs proches, leur famille, leurs ancêtres, les êtres visibles et les êtres invisibles, etc.

Vous savez le monde n'est pas fait que des choses visibles ! Il y a plus de choses, dans le monde, que celles perçues par nos sens et notre raison. Par exemple, l'air, nous ne le voyons pas et pourtant, sans lui, nous ne serions pas là...nous n'entendons ni les ultra-sons ni les infrasons mais les éléphants, les dauphins, les chauves-souris les perçoivent. Les chiens voient le monde en noir et blanc mais perçoivent des odeurs que nous ne soupçonnons pas. Nous ne voyons pas les ultra-violets ni les infrarouges. Nous sommes fabriqués, physiquement et mentalement, pour percevoir certaines choses, une certaine « bande passante » de choses physiques et plus subtiles (spirituelles, ésotériques, extra-sensorielles).

Dans l'astral nous voyons des couleurs incroyables, que nous ne connaissions pas et nous ressentons comme des courants de « chaleur » nous emporter vers le haut à la manière des ascendants connus de ceux qui pratiquent les vols par planeurs ou voiles volantes.


L'égrégore


Connaissez-vous la notion d'égrégore ? Voilà un « être » qui existe et qui, pourtant, n'est pas visible par nos sens habituels ni par une compréhension trop matérialiste. Un égrégore est une « entité » crée par l'union, dans une même colère, ferveur, dévotion, amour, violence, de multiple volontés tendues vers un même but, communiant et qui finissent par ne faire qu'une, comme l'esprit de la termitière, de la fourmilière, de la ruche sont composés des esprits de tous les insectes qui les forment.

Il y a des égrégores positifs et des égrégores négatifs. Par exemple l'esprit nazi, durant la Seconde Guerre mondiale, qui a conduit à la Shoah était un égrégore négatif, comme celui créé par la colère des Hutus, suite à l’assassina du président rwandais, qui les a conduits à tuer près de 800 000 personnes, en majorité des Tutsis. Mais dans les concerts des musiciens, dans les messes, les offices religieux les égrégores qui apparaissent sont souvent des égrégores positifs. C'est alors que ceux qui sont unis dans ces égrégores, bons ou mauvais, sont unis aux invisibles et forment une créature invisible, douée d'une volonté propre qui dépasse chaque volonté qui la constitue et qui a un pouvoir sur le monde visible.


Unis en Son Nom


Jésus a dit ça, à ses apôtres, en leur disant : « Je vous dis encore que, si au moins deux d'entre vous s'accordent sur la terre pour demander une chose quelconque, elle leur sera accordée par mon Père qui est dans les cieux. Car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d'eux ». (Matthieu 18 : 19-20)

La plupart des gens analysent ces versets dans le sens de s'accorder, c'est-à-dire « se mettre d'accord » mais s'accorder c'est aussi comme on accorde les cordes d'une guitare et plusieurs instruments ensembles, pour qu'ils jouent, chacun selon sa typicité instrumentale, la même musique en harmonie, sans dissonance. Comment un disciple de La Voie peut-il s'accorder ? Quel est le diapason auquel les instruments vont s'accorder ? Le diapason, le « la » auquel les disciples de La Voie s'accordent est celui du Saint-Nom (unis en mon nom). La manière de s'accorder est de pratiquer la technique du Saint-Nom.

Quand Jésus dit : « Car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d'eux », il veut dire : « Car là où au moins deux disciples sont unis en méditation sur le Saint-Nom (son nom), je suis au milieu d'eux ». Quand Jésus dit qu'il est au « milieu d'eux » il ne dit pas seulement « au centre de chacun d'eux » mais parmi eux, au milieu de leur groupe.

C'est un égrégore, un égrégore mystique puissant qui renforce l'âme de chaque personne qui se retrouve dans un même endroit pour écouter du satsang, même en vidéo, tout en pratiquant la technique du Saint-Nom avec d'autres. Il est aussi possible de passer des moments ensembles durant lesquels on pratique la méditation sur le Saint-Nom dix minutes ou plus, selon les goûts, pour finir par le visionnage d'une vidéo de satsang ou d'un texte du guide de La Voie. Plus vous êtes nombreux et plus l'égrégore est puissant.

Si vous connaissez une personne envoûtée par des invisibles en colère, des esprits, des djinns, des fétiches, placez la au milieu d'un cercle d'égrégore positif, fait de disciples méditants et vous chasserez les mauvais esprits. Si un de vos frères, une de vos sœurs a des ennuis, invitez-le, invitez-la à un cercle d'égrégore positif et vous l'aiderez et le, la protégerez. N'oubliez pas la formule Bholié sri satguru dev maharaj ki jai ! (boliéchri satgouroudève maharadjki djé) au début et à la fin de chaque cérémonie. Protégez-vous les uns les autres. C'est ce que Jésus a dit à ses disciples, quand il les quitta et les envoya prêcher la bonne nouvelle à travers le monde : « Je vous donne un commandement nouveau : aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. A ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l'amour les uns pour les autres ». (Jean 13/ 34 :35).

Tout le monde pense que le Christ a dit à tous les chrétiens d'aimer tout le monde mais non, le Christ, ce jour-là ne s'adressait qu'à ses disciples, pour leur donner du courage, de la force dans leur mission d'évangélisation au moment où il allait les quitter. Si vous suivez ce précepte du Christ, vis-à-vis de vos sœurs, de vos frères disciples, alors vous créerez un égrégore positif puissant, magique qui vous aidera tous à combattre les mauvais esprits, les mauvais sorts et à vivre dans l'harmonie de Dieu et sous sa protection.



Le but de l'existence





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Pour commencer ce satsang je veux vous proposer la lecture de paroles attribuées à Jésus, qui était un éveillé, maître de La Voie en son temps, à en croire la lecture des évangiles bien traduits, dont l'enseignement correspond à ceux d'autres éveillés, comme Bouddha, Lao-Tse, Patanjali, Guru-Nanak, « Krishna », etc. Si j'ai choisi ces versets c'est parce qu'ils disent quelque chose que l'enseignement de La Voie, que je relaie de mon vivant, dit aussi, mais pas seulement ces versets. Il existe une version des paroles de Jésus, « selon La Voie » que vous trouverez en cliquant sur ce lien.

« Heureux les simples d'esprit, heureux les cœurs purs. Venez à moi comme des enfants. En vérité, si vous ne venez pas au Royaume comme un enfant, vous n'y entrerez pas » (les béatitudes selon Luc et Matthieu)

« Les premiers seront les derniers » (Luc 13:30)

« Il est plus difficile à un riche d'entrer au Royaume qu'à une corde* de passer par le chas d'une aiguille » (Matthieu 19:24). En vérité ce n'est pas seulement un riche d'argent qui aura des problèmes, pour entrer dans le Royaume, un riche de concepts, de vanité aura le même problème.

Certains, qui possèdent de grandes connaissances livresques, à propos de Dieu et d'autres choses, se glorifient de ces connaissances et de leur intelligence. L'intelligence peut être utile si elle est suffisamment intelligente pour se rendre compte qu'elle n'est pas d'une grande aide, en matière de spiritualité. C'est vraiment une affaire de conscience, de « se-rendre-compte », de pratique, pas de réflexion ni d'apprentissages théoriques. En spiritualité la connaissance, « jnana » (en sanskrit) n'est pas les connaissances-apprises (apara). Celui qui pratique La Voie de façon régulière, en respectant les trois piliers et l'agya, sans même connaître un mot de sanskrit, ni l'histoire des religions n'en sera pas handicapé.


Pourquoi aller sur La Voie



Pourquoi aller sur cette voie ? Juste parce que l'on aime ça...voilà la plus parfaite motivation : aimer méditer, être à l'intérieur, être avec Lui...mais Lui c'est qui ? C'est L'Un, Dieu, Sa Grâce manifestée, son Saint-Nom. Quand on va sur cette voie parce qu'on y est bien, par amour, il n'est nul besoin d'autre motivation. C'est le chemin et le but. La Voie est, dans l'absolu, un chemin vers la Libération de l'âme, comme les trois yogas de la Trimàrga**, mais en vérité on se moque de la Libération ! Déjà, quand on est jeune on ne pense pas à la retraite, alors, pensez, à la Libération ! On est simplement heureux d'être sur ce chemin, conscient de Lui. Nous sommes déjà arrivés ! Aller sous Son regard est si merveilleux.

Quand on est arrivé à un point de la pratique où l'on a fait à peu près le tour de tout ce que l'on peut comprendre de cette voie, dans cette vie d'homme, avec ses limitations propres à notre constitution, aux limites du possible de notre intelligence, eh bien que peut-on faire, à part mourir ? On se rend compte qu'il nous reste à vivre ! Il reste à vivre cette vie d'homme, de femme. Nous sommes en vie et ce n'est pas par hasard, mais ce n'est pas, pour autant, parce que nous aurions chacun une mission ! Cette manie de se croire chargé d'une mission particulière ! Quoi, sauver les autres ? Ce besoin de se sentir important...pourquoi ? Il suffit juste d'aimer et de se sentir aimé, de vivre son existence en toute conscience. Quand on est « accro » à Sa Grâce, on se sent perdu quand on ne la ressent plus, on se sent pauvre, vidé de toute substance. Comme dans un mauvais rêve et quand on la retrouve, cette Grâce, on sort de ce rêve, on se sent renaître, vivant de nouveau. C'est ça le but de l'existence, si on met de côté la Libération de l'âme.


La Grâce



Sa Grâce est le Saint-Nom (Verbe, Parole, Esprit-Saint, vertu du Tao) en action, les événements qui se plient à son harmonie. Pour vous donner des images, elle est comme un champ magnétique qui déforme l'espace-temps, comme une force gravitationnelle qui déforme la lumière, elle influe sur notre existence par sa seule force, elle dévie la trajectoire des événements, elle les contient dans les limites de Son harmonie, elle nous remet sur les rails, elle fait que notre existence devient harmonieuse. Quand nous nous plions, avec joie, à son harmonie en nous, par l'Observance***, nous arrivons à être dans une dynamique positive et les choses se passent pour favoriser cette vie d'harmonie.

Mis à part les obligations dues à nos devoirs, qu'il faut accepter et assumer, si votre seule ambition est de vivre en Sa compagnie, alors vous êtes gagnant, vous ne pourrez pas ne pas y arriver. Qui, à part vous, pourrait vous empêcher d'être en Sa compagnie ? Qui pourrait vous empêcher de fermer les yeux un moment et de rester sous cette couette spirituelle du Saint-Nom, de la pratique de sa technique un moment, à part vous ?

Ressentir sa guidance est un tel bonheur, cette présence est si légère et si dense...« Car mon joug est doux, et mon fardeau léger » (Matthieu 11:28.30), simplement ça ne dépend que de vous, c'est à vous d'être dans l'harmonie. Personne ne vous y mettra de force. Pour être dans l'harmonie il suffit de quitter la disharmonie ! Pour quitter la disharmonie, la confusion rassemblez votre conscience dans l'instant, sur le point focal du Saint-Nom, par la pratique.


Le bon endroit



Vous êtes dans l'agya et la pratique des trois piliers au bon endroit, dans le canal à travers lequel passe Sa Grâce. Cette Grâce ne vous vise pas spécialement, elle est comme un fleuve qui coule dans son lit. Si vous allez vous y plonger, il vous emporte dans son courant. C'est ainsi pour la Grâce : tous ceux qui s'y plongent sont emportés vers l'Océan, l'Océan du Royaume, de la béatitude. Pour recevoir votre part de Dieu, Sa Grâce il n'est pas obligatoire d'être bon, gentil ni altruiste, non, il n'y a qu'à aller la prendre là où Il nous la donne. Il n'y a pas besoin d'être méritant, juste il est besoin de le faire. Il n'est pas, pour autant, interdit d'être bon, gentil et généreux, ça ne gène pas.

Ne changez pas artificiellement votre existence pour aller sur cette voie mais il se peut que vous changiez de nombreux aspects de votre existence, quand vous y marchez. Le goût de certaines choses disparaîtra, le goût pour d'autres choses apparaîtra. Beaucoup de chercheurs de vérité ne veulent pas vraiment la trouver, d'être chercheur leur suffit. C'est un style, une posture. La vérité ne les intéresse pas, c'est leurs concepts à ce propos qui les intéressent. Proposez la vérité à ceux qui disent la chercher et vous verrez, ils ne seront pas intéressés ! Pire : ils diront qu'il n'existe pas de vérité, qu'à chacun la sienne.

Par l'Observance restez ici et maintenant, attentif à ce qui est en vous.




*Jésus a parlé d'une corde pas d'un chameau. La traduction du mot grec Kamilos, signifiant « corde », par « Kamêlos » qui signifie chameau, aux débuts des évangiles et de l'église, est une erreur de traduction.
**Les yogas de la Trimàrga: jnana-yoga, bhakti-yoga, karma-yoga.
***L'Observance est le fait de pratiquer en respectant les trois piliers et l'agya.



Mots vains






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Le domaine de la spiritualité profonde, c'est-à-dire ce qui concerne l'Esprit, l'âme, est une toute autre dimension de conscience que celle que vous connaissez habituellement. Même si le monde dans lequel vous vivez est la création de Dieu, il faut bien reconnaître que certains aspects de la société humaine ne sont pas bons. De toutes façons toute la création est l’œuvre de Dieu, tant ce qui est subtil que ce qui est grossier. Le mot subtil, ici, désigne ce qui est difficilement perceptible pour les sens habituels et le mot grossier désigne ce qui leur est facilement perceptible.

Tout votre corps est spirituel et parfaitement conçu pour l'Observance, pour la méditation, le service et le satsang. Votre corps, votre mental sont vos outils pour aller vers votre accomplissement spirituel. Il n'y a pas de séparation entre le spirituel et le matériel. Si on vous assure du contraire, on vous ment ! Vous faites cette séparation quand votre mental n'est pas conscient de la perfection de toutes les choses et de leurs complémentarités.


Le monde est parfait



Je lis et j'entends parfois que le monde est moche, mais non, ce n'est pas vrai : le monde est beau, le monde est parfait. Il ne faut pas confondre le monde et la société humaine. Nous faisons partie de ce monde et il est une chose que vous devez savoir à propos de Dieu, à propos de la spiritualité : aucun mot, aucun concept n'est juste ! Je ne dis pas qu'il n'existe aucun concept intelligent, logique, raisonnable, je dis qu'aucun concept n'est capable d'apporter quoi que ce soit à la réalité de votre expérience. Quand vous avez soif à en mourir et que vous trouvez de l'eau, vous la buvez sans rien dire.

Vous pouvez aimer les mots et les concepts et vous amuser avec, comme aiment à le faire les sages, les philosophes. Quand j'étais enfant, vers huit à dix ans, je collectionnais les mots. Quand j'en trouvais un qui me plaisait, je l'écrivais sur un petit morceau de papier, que je roulais en tube, et je le rangeais dans une petite boite...je me souviens de mon mot préféré : « anticonstitutionnellement », parce qu'il était le plus long de la langue française. Mais il ne faut pas oublier leurs limites, la limite des mots.

Les concepts peuvent vous faire avancer en philosophie, en connaissances diverses, intellectuellement et culturellement mais pas spirituellement. Le monde transpire la perfection de son créateur, comme l'équilibre du vivant dans la forêt pluviale, la synergie de tant d'êtres, comme en chaque homme, bon ou méchant...cette perfection est en vous et c'est votre vie. Votre vie est aussi parfaite que celle de la forêt primaire, que celle des baleines, des dauphins, de toutes créatures vivantes et que vous ne soyez pas toujours parfait ni bienveillant, conscient n'y change rien : la perfection est en vous.


Ne vous laissez pas tromper



Seule cette perfection peut vous apporter la satisfaction, la paix. Pour plonger dans cette paix vous n'avez pas besoin de mots, ni de concepts. Faites travailler votre cerveau, s'il le faut, avec des rubik's-cube, des jeux d'échec, des lectures culturellement enrichissantes et des échanges entre personnes...mais pour ce qui est de la méditation profonde vous pouvez laisser tomber les mots et les idées, les savoirs théoriques !

Mais ne vous laissez pas tromper par les charmes de l'intelligence, de la dialectique, de la philosophie et des livres anciens...c'est beau tout ça, mais ça ne sert à rien pour aller vers L'Un ou Dieu. Qu'importe tout ce qui a été écrit à propos de cette paix intérieure, ça ne vous fera pas la connaître. Le Royaume est en vous, simplement en vous et de discuter sans fin à ce propos ne vous fera pas y entrer. Ce qu'il faut c'est le faire ! Nous sommes ici pour un temps si court, ne perdez pas de temps, si vraiment vous désirez cette paix. Demandez à recevoir la Révélation et méditez.

Les mots ne sont utiles que pour votre travail et pour dire votre amour, votre amitié, de la poésie et des choses futiles à propos des voitures, du sport et des plaisanteries, raconter des histoires, etc. Mais pas pour dire la vérité, sauf pour inspirer à plonger en soi pour la trouver, par le satsang.


La friandise des mots, des concepts



Les mots, les concepts sont une friandise, pas une nourriture essentielle. Ils n'aident pas à voir la lumière, ni à entendre la musique intérieures, pas plus qu'à être attentif au Saint-Nom. Ce qui compte c'est de faire. Dans la méditation profonde on ne fait pas cesser les pensées, c'est impossible : tant que nous sommes en vie notre cerveau fonctionne, ce qu'il est possible de faire c'est de porter son attention ailleurs, en la portant sur « quelque chose » qui est au delà des pensées. C'est à ça que servent les techniques de méditation révélées : elles donnent des « objets » de méditation intérieurs. Ces objets ne sont pas des mantras ni des formules magiques à répéter.

La béatitude ça peut commencer par rien...c'est cette fameuse vacuité dont parlent tant les bouddhistes, le vide. C'est le non-agir. Quand vous êtes là, avec votre corps complètement immobile, vous êtes dans la béatitude. La béatitude est un pays aux nombreux paysages. Même quand, au sortir de la méditation, votre mental inspiré par l'ego-spirituel se plaint de n'avoir pas eu sa part, il se passe des choses et vous infusez dans la paix. Alors vous comprenez ce que vous ne compreniez pas avant, vous avez votre regard qui change sur le monde. Vos priorités changent aussi.


Il n'y a pas d'école de béatitude



La connaissance non apprise est pratique, tous ceux qui l'ont sont des selfs made men et women. Il n'y a pas d'école de La connaissance non apprise ! Des écoles de swamis, il y en a, des écoles de rabbins aussi, de prêtres encore et de philosophes, mais de La connaissance non apprise, non : elle ne s'apprend pas mais se reçoit quand on se donne. Vous savez, même ce que je vous dis peut être des paroles, simplement des paroles tant que vous ne les comprenez pas et quand vous les comprenez elles résonnent en vous. Pourquoi comprenez-vous des paroles et d'autres non ? Parce que vous comprenez quand vous êtes prêts à les comprendre : « Que ceux qui ont des oreilles pour entendre, entendent » (Matthieu 13:9).

« Une graine ne germe puis ne pousse
que dans une terre prête à la recevoir »
Luc 8: de 4 à 8


Vous ne comprenez vraiment, et en premier, qu'avec votre conscience, ensuite le mental comprend à son tour, l'inverse est impossible. N'allez pas croire qu'il existe des dieux, des demi-dieux avec des têtes d'éléphant, comme certains indiens le croient, exercez votre esprit critique et allez méditer sans penser, de cette indifférence aux pensées vient la compréhension et la connaissance.