Chaque jour est nouveau







C'est vrai que la pratique de La Voie, ou « Observance », est simple quand vous êtes simple, mais pour être simple ce n'est pas facile ! Tant que vous ne l'êtes pas, vous ne pouvez pas comprendre. Une écumoire n'est pas faite pour servir la soupe, il faut une louche. Un mental compliqué ne peut pas comprendre la simplicité. Ce serait tellement pratique si vous pouviez comprendre la simplicité et devenir simple ! Mais c'est impossible ; vous ne pouvez comprendre la simplicité qu'en la vivant. Alors là vous la comprenez. La simplicité est tellement importante ...simplicité et humilité. Quand on est malheureux, que l'on souffre dans la confusion ce n'est pas simple ! Comment imaginer, quand on est bousculé par la tempête, que sous les vagues règne le calme le plus parfait ?


Se fixer des objectifs



Bien sûr que ce qui compte est d'être dans l'instant, bien sûr qu'il n'y a pas d'autre but, mais vous pouvez quand même avoir d'autres objectifs moins difficiles à atteindre, moins absolus. Quand vous débutez sur La Voie, vous avez besoin d'objectifs que vous pouvez viser. Par exemple vous pouvez vous dire, et il n'y a pas besoin d'être pratiquant pour ça : « Chaque soir j'efface l'ardoise de la journée et chaque matin je recommence avec une ardoise vierge ». Mais comme pratiquant, initié à La Voie, chaque matin vous avez le même défi : rester connecté au Saint-Nom, pratiquer la technique plus souvent que la veille et, à chaque fois, plus longtemps.

A l'intention de ceux qui veulent plus, de La Voie, qu'un simple mieux-être, je dis que lorsque vous êtes tout le temps connectés c'est la Réalisation, le but ! C'est vrai que dans notre société c'est un défi, mais « Point n'est besoin d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer ». Mais qu'importe d'atteindre ou de ne pas atteindre ce but : la route qui y mène est déjà si belle !


« La Voie est le chemin du sur-place qui va en profondeur,
Où ni le temps ni l'espace ne sont, où la Grâce a toutes les attentions »

Bhaktimàrga 2-1-18


Réécrire une nouvelle journée



Vous pouvez écrire une nouvelle histoire chaque jour. Il est possible de vous fixer des buts à votre mesure, par exemple : « Je vais me lever vingt minutes plus tôt, demain, et méditer un peu » ou : « Je n'oublierai pas de ménager des pauses Saint-Nom », etc. Quand vous y arrivez la couleur de vos journées change ! Organisez-vous de façon à pouvoir atteindre vos objectifs, par exemple vous préparez tout ce qu'il vous est possible de préparer d'avance, le soir, pour être en capacité, le matin, d'avoir du temps pour méditer. 

Le but de tout ça ? Ce n'est pas d'avoir de bonnes notes, il s'agit juste d'être heureux, et le bonheur passe par l'accomplissement. Ce qui n'empêche pas d'avoir d'autres joies, une promotion au boulot, trouver le logement de vos rêves, voir un être chéri guérir d'une maladie grave, nourrir sa famille, etc...mais le véritable bonheur, le bonheur essentiel ne se trouve que sous le regard de Dieu et pour ça vous avez les trois piliers de La Voie et l'agya. Déjà travailler à pratiquer ces trois piliers dans votre vie est un défi bien suffisant pour occuper une vie spirituelle.

Les pauses n'ont pas besoin de durer longtemps : juste quelques dizaines de secondes, mais ce temps passé dans la méditation sur le Saint-Nom vous éloigne un peu, à chaque fois, du bruit, de la vanité, des apparences et vous rapproche de l'essentiel. Méditez le soir aussi, ou en fin d'après-midi ou quand ça vous arrange, quand la maison est vide et calme...méditez une demi-heure au moins et lisez, écoutez deux fois par semaine du satsang sur le blog et si je suis en retard, demandez-moi des conseils sur le mail. Il y a aussi les satsang sur Youtube.

La Voie, la vérité, la Grâce n'empêchent pas d'avoir soif mais désaltèrent quand on a soif. Si vous avez soif, venez boire à la source qui est en vous et n'attendez pas que la source vienne vous désaltérer ! Soumettez-vous à cet amour qui est en vous ! Tant que l'on n'a pas connu vraiment la béatitude, tout ce que l'on sait, tout ce que l'on dit à ce propos est faux et ça on est capable de l'admettre seulement à partir du moment où l'on a connu, où l'on connaît la parfaite conscience de la béatitude.

Tout ce qui compte, pour vous, c'est votre connexion avec ce qu'il y a en vous, au-delà des apparences. Il suffit d'aller y puiser. Servez-vous des outils que vous avez reçus au cours de la Révélation et n'hésitez pas à demander conseil ! Je suis là pour ça. Ceux qui le font y trouvent toujours un bénéfice, même s'ils ne pensaient pas, à priori, en trouver. C'est souvent en parlant de choses et d'autres qu'un problème se révèle !