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Je n'ai plus le temps de travailler à tous ces blogs qui sont ouverts maintenant. Je publie donc tous les satsang sur le blog  : "Compagnie des sages". Rendez-vous-y pour lire et écouter les satsang. N'oubliez pas non plus que je suis disponible sur lavoie.eu@gmail.com. Jai satçitanand, josé

La vérité ou les vérités





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L'existence est si absurde sans la conscience que donne la pratique régulière du Saint-Nom (technique de méditation). Que l'existence soit absurde ne signifie pas forcément qu'elle soit désagréable. Vous pouvez avoir beaucoup de chance, et que la vie soit, pour vous, agréable, douce, épanouissante, pleine d'affection et de plaisirs, il n'empêche que sans la conscience que donne la pratique du Saint-Nom elle est absurde...elle n'a pas de sens. Le bonheur n'est pas le but de la vie.

Je sais qu'en chacun d'entre nous se trouve une source inépuisable de joie sans objet, de paix profonde, de réalisation et d'amour vrai et je trouve ça si bête, si dommage de ne pas en profiter ! C'est bien de profiter des bonheurs de l'existence, d'une tendresse partagée, d'un confort agréable mais l'un n'empêche pas l'autre ! Avancer sur un plan matériel et sentimental sans spiritualité vraie c'est aller à cloche-pied.


L'existence absurde


Passer son enfance à l'école, son âge adulte d'emplois en chômage, de mariages en divorces, d'enfant en adolescent jusqu'à la retraite et puis mourir ce n'est pas une vie ! Toute ton enfance on te dit : « Travaille à l'école pour être heureux plus tard, pour avoir du travail ». Adulte on te dit : « Travaille, achète une maison, épargne pour avoir une bonne retraite » et à la retraite ? On peut commencer à vivre ! N'est-ce pas absurde ?

C'est pour ça que les chercheurs de vérité cherchent ; pour trouver le sens de leur vie. Aujourd'hui il y a de moins en moins de chercheurs de vérité et de plus en plus d'éveillés (qui se croient éveillés) ! Depuis que l'on a tué la vérité universelle, pour cause de « chacun son avis », chacun se fabrique sa mystique perso et se déclare éveillé. Mais avant ce triomphe de l'individualité, on parlait de chercheur de vérité. Les chercheurs avaient au moins l'espoir de trouver, mais celui qui se dit éveillé, quel est son espoir ?

Si notre mental ne sait pas qu'existe une vérité universelle, notre âme s'en souvient, c'est de la vérité qu'elle vient, c'est son pays d'origine. Jésus désignait cette vérité, ce pays du nom de « Royaume » et disait qu'il était à l'intérieur de nous, comme au dehors. (évangile selon Thomas loggion 3). Si vous avez conscience d'être l'âme, alors sa mémoire devient la vôtre et vous êtes chercheur de vérité. Si vous croyez être exclusivement votre personnalité, vos souvenirs, vos émotions, vos connaissances et l'image sociale que les autres vous renvoient, alors vous n'avez pas ce souvenir d'avant, avant l'incarnation, du Royaume.

Quand on n'a pas une existence de souffrances on peut se satisfaire des années de son existence sans plus se poser de questions, mais en vieillissant, sentant la mort prochaine, on trouve l'existence absurde, plus rien n'a de sens, ni nos connaissances que l'on a oubliées, ni notre métier, que l'on n'exerce plus, ni nos enfants, qui ne donnent plus de leurs nouvelles, ni nos petits enfants, que l'on ne voit que très rarement. Alors ? Quand plus rien n'a de sens, où trouver du sens ?


Cohérence et vérité


Parfois l'existence ne nous semble pas absurde...elle a un sens mais ça ne veut rien dire : le « monde du milieu » (de J.R.R Tolkien) est cohérent, surtout quand on a lu le « Silmarillion », ça ne signifie pas pour autant qu'il ait un sens, qu'il soit vrai. La vie en ce monde c'est la même chose. L'apparente cohérence du monde des hommes ne veut pas dire qu'il ne soit pas absurde. Pour commencer à chercher la vérité il y a un préalable incontournable : se rendre compte de l'absurdité de la vie sans une conscience bien placée.

Tout ce qui n'est pas la vérité est faux et de vérité universelle il n'y en a qu'une. Des théories cohérentes il y en a des milliards mais ça n'en fait pas des vérités. Que vous croyiez en une théorie n'en fait pas une vérité. Ce n'est pas votre avis qui fait la vérité. La vérité n'a pas besoin de vous pour être la vérité mais vous avez besoin de la vérité pour ne pas mourir. C'est la vérité qui vous fait vivre. Évidemment cette vérité dont je parle n'est pas le contraire du mensonge, elle est le principe fondamental de la vie.


Se fabriquer sa vérité


Quand on ne connaît pas la vérité universelle, on prend des petits morceaux de concepts un peu partout et on se fabrique sa vérité, et on base son existence sur cette vérité que l'on s'est fabriquée. Mais une existence basée sur ce genre de vérité est une existence basée sur une absurdité, est une existence qui n'a pas de sens, sinon celui de ne pas mourir et d'être aussi bien que possible, épargné par les souffrances, qui ne manquent jamais de survenir.

Personne n'admettra que sa vérité est fausse, c'est ainsi que cette vérité personnelle cache la vérité universelle, celle dont l'âme a le souvenir, qu'elle recherche désespérément. Le début de la recherche fructueuse c'est d'accepter que nos croyances soient fausses et d'en chercher qui soient vraies. Avant de se dire éveillé il faut déjà lâcher-prise. Jésus disait, à Nicodème, que pour renaître, en esprit, au Royaume il fallait mourir (en esprit) au vieil homme (Jean 3/3-4-5-6-7-8 ).

Les vérités individuelles mettent en valeur l'individu, la vérité universelle met en valeur la vie. Selon ce qui vous attirera le plus, la vie ou vous-même, vous serez attiré par l'une ou l'autre. Les coachs de vie, à qui les DRH des grandes entreprises font appel pour motiver leurs troupes, mettent en valeur la gagne, pas la vérité et beaucoup de coachs de vie, se targuant de spiritualité, utilisent les mêmes logiciels que les coachs d'entreprises et mettent en avant l'individu. Mais la vérité universelle, dont l'âme a le souvenir, va bien au-delà de l'individu ! Pour renaître en esprit il s'agit de laisser mourir le vieil homme, pas de le mettre en avant !

Une autre chose encore : c'est impossible de comprendre quelque chose d'infini...la vérité a tout créé, elle n'est jamais née, qui l'aurait fait naître ? Alors, pourquoi chercher à comprendre la vérité ? Ceux qui cherchent à la comprendre sont sur une fausse piste, dans un cul-de-sac. Contentez-vous d'en profiter, de la vivre, quand vous la connaissez. Vous les disciples, vous avez les trois piliers, pratiquez les le mieux possible, sans plus vous poser de questions. Tout le monde arrivera au but, en attendant profitez de la vie comme elle a été prévue, en toute conscience.



Le savoir et la connaissance






Souvent les personnes qui sont sur une voie qu'ils estiment spirituelle pensent qu'il faut se comporter de telle façon ou de telle autre quand on est spirituel...bien sûr que vous savez qu'il s'agit de concepts : toute parole à propos de la spiritualité, qui n'est pas du satsang, est un concept. Que le concept soit juste ou pas, logique ou pas n'est pas la question. Un concept est un concept. La relation intime à L'Un ne l'est pas. Tout ce qui est dit depuis le mental, pour le mental est de l'ordre du concept. Quand c'est l'inspiration venue de la méditation qui parle à l'âme, alors c'est du satsang. Si le satsang est le contenu, le contenant, les mots sont ; de toute façon, des concepts. Quand nous sommes dans la méditation profonde, nous ne pensons pas, il n'y a pas de mot, pas de pensées, pas de concepts.

Ceux qui parlent, qui écrivent en définissant qu'en spiritualité tels comportements, tels discours sont bons et que tels autres ne le sont pas font une sorte de portrait robot de l'être spirituel auquel il suffirait de ressembler. Évidemment, en parlant, en écrivant de la sorte ils sous-entendent qu'ils en sont, eux, des êtres spirituels, et qu'ils parlent en connaissance de cause, d'autorité. Il faut, il faut, yaka, yaka...comment être heureux, élevé spirituellement ? « Yaka être en Dieu ». Vous parlez d'une affaire ! Rien que ça !? Je ne le savais pas, vous m'apprenez de ces choses ! Ah c'est ça le secret ? « Oui : il faut être en Dieu ». Mais comment fait-on pratiquement ? C'est quoi la méthode ? « Il ne faut plus être en dehors de Lui »...ah, d'accord !

C'est prendre la chose à l'envers. L'état dans lequel nous devons être, l'état dans lequel nous sommes, l'état d'être quand nous sommes obsédés par Lui et marchant sur sa voie...on ne le connaît que lorsque l'on est dedans ; on ne le sait pas avant ! Quand on est un pratiquant assidu, tout occupé de Lui, on sait bien ce que c'est, on connaît cet état : on est en plein dedans, mais avant d'être dans cet état on ne le connaît pas. Tout ce que l'on peut dire, écrire à ce sujet, sans le connaître, n'est que concepts et jus de mental destiné à permettre à l'ego-spirituel de se mettre en avant.

C'est possible d'exprimer cet état où l'on est, quand on est amoureux de la paix de L'Un, on peut l'exprimer par des mots, des phrases, des concepts mais seulement si on le vit profondément, intimement et seuls ceux qui vivent la même chose peuvent comprendre. Pour les autres, ceux qui ne vivent pas cette obsession du divin et cette conscience de Lui, ce que nous disons n'est que concepts, des concepts parmi d'autres ! Mais cet état où nous sommes, quand nous le reconnaissons en nous, cet état-là n'est pas prévisible, on ne peut pas le provoquer de façon fiable et satisfaisante sans connaître la méthode. C'est l'état de conscience de la béatitude, mais cet état n'est qu'un concept, sauf pour celui, celle qui le vit et ne peut rien en dire, car il est inexprimable.

Une fois que l'on est passé par cet état de conscience, qu'on le connaît, quand quelqu'un qui le connaît aussi en parle on reconnaît la véracité de ses propos, on comprend ce qu'il décrit. Quand, a contrario, quelqu'un ne le connaît pas et en parle on reconnaît aussi le manque de vérité de ses propos. Pas besoin d'être éveillé pour ça. Alors, cet état de conscience de la béatitude, à 0,5 %, à 3%, à 10%, qu'elle que soit son intensité, sa profondeur, c'est l'état dans lequel nous sommes le mieux, c'est l'état d'être dans lequel nous sommes vraiment nous et dans lequel nous avons le plus de valeur parce que là nous sommes vraiment un être entier.


Se croire puissant



A propos, je voulais vous parler de ces gens qui passent des années à chercher à manipuler leurs chakras, les êtres invisibles...mais comment peut-on s'imaginer que l'on est maître de ses chakras, des êtres invisibles ? Il y en a qui essaient même d'avoir la maîtrise de leur cœur, d'en ralentir le rythme ! D'où, à votre avis, peut venir ce désir de maîtrise ? Devinez ! Que l'on puisse penser que nous sommes maîtres de quoi que ce soit, c'est fou ! C'est mal estimer notre importance, vraiment. Ils ne se rendent pas compte, ceux qui se croient les maîtres de quelque chose, en spiritualité, qu'ils peuvent mourir subitement, à n'importe quel moment et qu'ils seront incapables de retenir leur vie !

Vous êtes assis sur une bombe volcanique en chemin entre le cratère et le bas du cône volcanique et pendant ce temps vous tirez des plans sur la comète ! C'est de la folie et cette folie, que chaque être humain porte en lui, cette folie qui fait que l'on détruit notre environnement, cette folie humaine est puissante et c'est elle qui dirige la société des hommes, même si l'homme ne fait pas que de mauvaises choses, loin de là. Mais ce que l'on fait de mal, pris par la folie de la confusion, a un impact plus fort sur la planète que le bien. Ceci dit je ne suis pas inquiet, à moyen et long terme, car le Patron ne laissera pas démolir sa création.


La spiritualité n'est pas déposée



La folie des gens de peu de conscience se mêle de spiritualité et la dénature. La vraie spiritualité n'est pas de la magie. Le mot « spiritualité » est comme le nom « savon-de-Marseille » ; il n'est pas déposé ! Chacun peut apposer le mot spiritualité sur sa petite cuisine et même sur le satanisme et conceptuellement, ça se défend : comme il y aurait la magie blanche et la magie noire, il y aurait une spiritualité blanche et une noire...dans le monde des concepts tout, et son contraire, se défendent. Chacun a sa vérité et que dire ? À quelqu'un qui dit : « C'est ma vérité et c'est pour moi la vérité, parce qu'elle est la mienne » que voulez-vous répondre ? Mais il existe bien une vérité universelle, qui concerne tout le monde. Nous la connaissons intimement dans la méditation et nous la savons vraie sans qu'il ne soit besoin de l'expliquer intellectuellement.


Le non-agir par l'Observance



Il vous reste à lâcher-prise, à accepter que votre existence soit dirigée, au fond, par la Grâce en action, la Guidance. Par l'Observance vous êtes dans le non-agir : vous agissez en observant les trois piliers et l'agya. L'Observance transforme vos actes en non-agir. C'est comme ces voitures qui disposent du système de parking automatique : on lâche le volant et elles se garent toutes seules, mais il faut accepter de lâcher le volant. Comment accepter de lâcher le volant ? Vous le faites dans l'Observance : vous lâchez le volant. Si vous ne le vivez pas, vous ne pouvez pas le comprendre, mais au moins vous pourriez accepter d'envisager que ce soit vrai, si ce qui vous est dit vous paraît censé, en attendant. Le seul moyen d'être vraiment sur cette voie, vers la pleine conscience c'est de soumettre votre mental et il y a l'agya et les trois piliers pour ça.

Il n'y a pas autant de vérités que d'individus, de vérité universelle il n'y en a qu'une. Sans doute y a-t-il plusieurs chemins vers elle. Le zen est une voie, le soufisme aussi, le christianisme en est une autre. Mais vous avez La Voie, vous avez eu la Révélation, alors profitez-en ! Elle n'est pas le moins bon chemin et je suis là, vivant, pour vous guider : « Faites demi-tour dès que possible ! ». La Voie elle n'est pas que l'agya et les trois piliers, elle est aussi le guide vivant, sinon les livres suffiraient. Pour beaucoup de gens les livres suffisent, les livres et leurs concepts, c'est le principe des religions.

Le monde visible et l'invisible












Les êtres humains vivent dans le monde, qui est la création de Dieu, ils vivent aussi au sein de sociétés qui sont les créations des Hommes. Les sociétés humaines répondent à une logique économique, d'organisation n'ayant rien à voir avec la création de Dieu. Les sociétés humaines sont du domaine mental, tandis que la perception de la création, de ce qui sous-tend la création divine, relève de l'âme. Les sociétés humaines sont matérialistes, la perception des marques de Dieu dans sa création est le domaine de la spiritualité.

Le monde des Hommes est le monde des phénomènes, c'est-à-dire du concret, de ce que l'on peut quantifier, peser, mesurer, toucher avec les sens tournés vers le dehors, le dehors qui est ce sur quoi les actions des hommes ont des conséquences tangibles, bonnes ou mauvaises. Le monde de Dieu est aussi le monde des phénomènes, des phénomènes naturels, comme le vent, la neige, les rivières, la sécheresse, la pluie, les tremblements de terre, les éruptions volcaniques, les marées, etc. Mais le monde de Dieu est aussi le monde de ce que l'on ne peut pas toucher, voir, sentir, mesurer avec nos sens tournés vers le dehors.

La perception de nos sens


Dans le monde de Dieu, c'est-à-dire sa création, celle dans laquelle nous passons notre vie, il y a ce qui est visible et ce qui est invisible. Par exemple la lumière du soleil est visible mais nos yeux peuvent-ils voir les rayons infrarouges et ultra-violets ? Non, ces rayonnements sont invisibles. Nous pouvons voir les conséquences de la vie qui nous anime et qui anime tout ce qui est vivant sur terre, et même ce qui ne nous apparaît non vivant, comme les pierres des montagnes, le sable des déserts et des plages. Ces conséquences nous les connaissons, nous les voyons comme les formes et les mouvements du vivant...en voyant une personne marcher, se tourner et nous regarder, nous voyons les conséquences du fait qu'elle est vivante. Mais la vie elle-même, est-ce que nous la voyons ? Non, elle fait partie du monde invisible.

La vie est du monde invisible, ses conséquences sont souvent du monde visible. Le monde visible est visible parce que nous avons des yeux pour le voir. Mais nos yeux ne peuvent pas tout voir. Les rayonnements infra-rouges comme ultra-violets leur sont invisibles et pourtant ils existent ! Les serpents voient les infrarouges, pour eux ils n'appartiennent pas au monde invisible. Il y a ainsi une infinité de choses qui sont pour nous invisibles parce que nos yeux n'ont pas été prévus pour les voir, alors, en parlant de ces choses nous parlons du monde invisible. Mais invisible ne signifie pas que ça n'existe pas !

De la même façon le Saint-Nom est invisible, la lumière-intérieure aussi, comme la musique-intérieure ne s'entend pas, habituellement et le nectar n'a pas de parfum...mais le Saint-Nom peut être ressenti, la lumière-intérieure peut être vue, comme la musique-intérieure peut être entendue et le nectar senti, goûté à condition de retourner nos sens vers le dedans.

Il n'y a qu'un monde


En vérité il n'y a qu'un monde, le monde de Dieu et ce qui est visible comme ce qui est invisible fait partie du même monde, de la même harmonie. L'Homme, la nature et Dieu s’interpénètrent pour ne former qu'une unité. A force de considérer le monde du visible et le monde des invisibles, de ce que l'on ne voit pas comme des mondes différents, la conscience de l'être-humain est coupée en deux et une des deux parties est endormie, comme morte. La partie de l'Homme qui voit le monde des apparences, le monde du visible est éveillée mais la partie de sa conscience qui peut voir l'invisible est endormie, comme morte.

L'Observance et la pratique des quatre techniques de méditation permet de tourner ses sens vers l'invisible, l'inaudible et de le voir, de l'entendre. Ainsi les deux dimensions de l'Homme sont réunies et il peut enfin vivre sur les deux plans. Réconcilier le monde de ce qui est visible avec le monde des invisibles c'est retrouver l'harmonie divine et la restaurer dans les relations des Hommes. L'Observance des trois piliers, la méditation permettent ce retour à la pleine conscience et à une vie harmonieuse où le monde visible et les invisibles sont réconciliés.

Il n'y a qu'un Dieu


Il n'est pas utile de chercher à voir les invisibles, les anciens, les esprits de l'eau, des arbres, du vent pas plus qu'il n'est nécessaire d'en référer à Amma ou Ngala ou Klé, ou Brahma car il n'y a qu'un seul Dieu, et les noms qu'on lui donne ne sont pas Dieu mais de simples noms que les humains ont inventés. Le Saint-Nom de Dieu on peut le voir à cause de la lumière qu'il produit, en fermant les yeux et en pratiquant la technique de méditation dite « de la lumière ». Le Saint-Nom de Dieu on peut l'écouter, il est contenu dans chacun de nos souffles, on peut aussi l'entendre dans les sons qu'il produit à l'intérieur de nous, quand on ferme ses oreilles aux bruits du monde visible. On peut sentir le parfum du Saint-Nom par la pratique du nectar mais ce nom de Dieu on ne peut ni le dire ni l'écrire : il est du monde invisible et visible en même temps.

Jésus disait : « Si ceux qui vous guident vous disent : '' Voici, le Royaume est dans le ciel '', alors les oiseaux du ciel vous précéderont ; s’ils vous disent qu’il est dans la mer, alors les poissons vous précéderont. Mais le Royaume est à l’intérieur de vous, et il est à l’extérieur de vous ».

Mais de quel Royaume parlait Jésus ? Il parlait de cette dimension où le visible et l'invisible sont unis en toute conscience, il parlait du Saint-Nom de Dieu, aussi nommé le Verbe et la Parole. Jean, l'apôtre, en a parlé au début de son évangile en disant : « Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n'a été fait sans elle. En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes ». Cette parole c'est le Saint-Nom.

Ce qui unit


Inutile de chercher à voir, à invoquer les nombreuses choses et êtres de l'invisible quand on connaît ce qui les réunit tous, le Saint-Nom, la Parole, le Verbe. Jésus a dit aussi « Préoccupez-vous en premier du Royaume et tout le reste vous sera donné en plus ». (Matthieu 6:33). Le Royaume c'est la Parole, le Saint-Nom et en pratiquant la technique du Saint-Nom tout au long de chaque journée vous faites ça, vous vous occupez en premier du Royaume, alors tout le reste vous est donné en plus, par Sa Grâce.

Le visible et l'invisible ne font qu'un, ne forment qu'un tout fait de l'harmonie de Dieu. Au quotidien, pour vivre l'harmonie, unissez votre esprit au Saint-Nom, par la pratique de la technique. Alors vous serez dans l'harmonie de Dieu, vous en ferez partie et les invisibles seront vos alliés, vous n'aurez rien à craindre d'eux. "L'homme qui fait du bruit doit craindre le lion mais celui qui se tient immobile et silencieux n'a rien à craindre de lui ".