Aimer la paix














J'ai déjà pris l'exemple de la force centrifuge et de la force centripète, pour expliquer quelque chose qui reste à comprendre...si vous êtes sur un disque qui tourne, vous savez, comme ces jeux qu'il y avait dans les jardins d'enfants, avant, plus près vous êtes du centre et moins la force centrifuge vous entraîne vers l'extérieur, plus la force centripète vous attire vers le centre, a contrario, plus vous vous éloignez du centre, plus près vous êtes du périmètre extérieur et plus la force centrifuge est forte, et vous projette à l'extérieur du plateau tournant. C'est comme une automobile qui prend un virage ; plus vous serrez le bord intérieur du virage et moins la voiture aura tendance à sortir du virage.

C'est pareil dans notre vie, plus nous sommes proches du centre, de notre centre, et plus le centre nous attire, moins nous sommes proches du centre et plus l'extérieur, les apparences nous attirent. Quand on connaît son centre on voit bien qu'il est fait de paix, de satisfaction sereine, de bonheur simple et de conscience profonde. Notre centre est la porte vers la dimension divine, où la mort ni la peine n'existent. Notre centre est comme un trou noir, sauf que là il s'agit d'un trou de lumière.

Pour se rapprocher de son centre il est besoin de coller à la tangente de la trajectoire, comme en voiture...ici il s'agit de coller à l'agya et aux trois piliers. Laissez-vous inspirer par les préconisations de l'agya, gardez sous la main un exemplaire de l'agya imprimé sur papier pour le lire de temps en temps, régulièrement et travaillez à en suivre les préceptes et faites entrer votre existence dans les trois piliers, le service, le satsang et la méditation.


Ne lâchez pas le fil


Plus on est proche de cette pratique et plus on est en paix, en conscience de la Grâce dans sa vie. Que La Voie vous guide et vous serez dans le processus d'accomplissement. L'Observance est votre fil d'Ariane, ne le lâchez pas. Vous pouvez le lâcher, si vous le faites vous serez irrésistiblement attiré vers l'extérieur, le multiple, la confusion, l'ignorance. Ce n'est pas si grave, car vous pouvez toujours revenir au centre ! Le seul moyen de revenir au centre c'est de fermer les yeux et de pratiquer la technique dite du Saint-Nom et puis de lire, d'écouter, de visionner un satsang.

Vous avez toujours le choix de rester proche du centre ou de vous en éloigner, c'est à vous de faire les choses. Le centre ne va pas se désaxer pour vous rejoindre à la périphérie de votre vie ! Au début l'éloignement du centre n'est pas si évident et puis, petit à petit vous vous éloignez et la machine à concepts se met en marche et tourne de plus en plus vite...vient alors la confusion, l'aveuglement et sa suite de souffrances. Revenez vite au centre, fermez les yeux, méditez, écoutez un satsang.

Vous savez, la vie de pratiquant c'est un peu comme si vous étiez sur un vélo: tant que vous pédalez, vous avancez. Le pédalage, dans cet exemple, c'est le fait de pratiquer les trois piliers, c'est-à-dire l'Observance. Quand vous cessez de pédaler vous continuez à avancer, si vous êtes sur du plat, mais au bout d'un moment vous ralentissez et ralentissez encore. Si vous ne recommencez pas à pédaler vous tombez. Bon, vous êtes tombé, ce n'est pas une catastrophe, remontez à vélo et recommencez à pédaler. Vous ne recommencez pas La Voie du début mais de l'endroit où vous êtes tombé.

Le vélo, quand on n'aime pas ça, c'est galère ! Alors l'idéal est d'aimer faire du vélo...c'est pareil pour La Voie, si vous n'aimez pas méditer, si vous n'aimez pas le satsang, si vous n'aimez pas pratiquer le Saint-Nom dans vos activités de chaque jour (le service), alors c'est difficile, donc prenez goût à l'Observance et vous serez sur la bonne voie.


Aimer pratiquer


Je marche tous les jours, quand c'est possible, une quarantaine de minutes mais je n'aime pas ça...je préfère rester à méditer, à faire du service devant mon pc ou la caméra ou les disciples mais je sais que de marcher me fait du bien, alors je marche et j'essaie d'y trouver du plaisir. Je ne marche pas seul, alors ça aide, c'est aussi le cas pour l'Observance : il peut arriver qu'on n'y prenne pas plaisir, est-ce une raison pour arrêter ? Vous avez le choix mais vous savez que l'Observance vous fait du bien, alors n'arrêtez pas ou assumez, si vous ne pratiquez pas, les ennuis que vous rencontrez dans votre vie.

Vous savez, la pratique des trois piliers de La Voie ou Observance, est un peu comme une toiture qui vous protège...elle vous protège si vous allez vous mettre en dessous. Si vous restez au-dehors, et qu'il tombe de la grêle, ne vous étonnez pas d'avoir des bosses ! Au bout d'un moment, quand vous êtes à l'abri sous la toiture, vous ne vous rendez plus vraiment compte que vous êtes à l'abri. Alors vous sortez de l'abri de la Grâce, vous cessez l'Observance et vous retrouvez les intempéries et vous vous rendez compte que le toit, l'Observance vous protégeait, alors vous y revenez. On fait de ces allers-retours régulièrement. L'Homme n'a pas de mémoire, il n'y a qu'à voir ce qu'il fait des leçons de l'histoire. Quand tout va bien on néglige l'abri, c'est quand tout va mal qu'on le retrouve avec bonheur !

Plus on aime la vérité, plus on aime le Saint-Nom, plus on aime l'Observance et moins on sort de l'abri. Cet état de fait vient avec le temps. Patientez, le temps passe toujours et il va à son rythme. Le problème c'est que vous êtes en paix, dans l'Observance, et le faux-ego n'aime pas du tout la paix, il trouve ça monotone ! Ne l'écoutez pas. Si vous avez demandé à recevoir les quatre techniques, si vous avez demandé de pouvoir pratiquer les trois piliers c'est que vous en aviez besoin. Alors n'oubliez pas le besoin où vous étiez quand vous aspiriez à recevoir la Révélation.

Si vous aimez la paix, alors vous ne trouvez pas l'Observance, la paix monotones et vous avez plaisir à y rester. C'est la condition : aimer la paix.