Le besoin d'un guide






 









Quand un gros navire veut entrer dans un port il a besoin d'un guide, d'un pilote. Pourtant le capitaine du navire connaît son bâtiment, son métier, mais il lui faut un pilote pour entrer dans un port. A partir du moment où le pilote monte à bord du navire jusqu'à sa mise à quai, le pilote remplace le capitaine. Le pilote connaît les abords des quais, il sait les profondeurs des chenaux qui mènent au port, il connaît les courants, les distances, les allures qui conviennent, les anticipations des manœuvres à faire pour éviter les accidents, etc.

Pendant la durée où le pilote mène le navire à sa destination il ne viendrait à personne, à bord, l'idée de s'intéresser à la personnalité du pilote, à sa famille, à sa vie, à ses idées. C'est ça un maître spirituel, en vérité. Ce qui compte c'est qu'il connaisse le chemin et qu'il soit capable de guider ceux qui veulent y marcher. Sa personnalité, sa vie privée, sa tête, son look ne devraient pas importer !

Le guide est devant, non pas parce qu'il serait le meilleur mais parce que c'est sa place. Un guide marche devant, pas derrière. Le pilote du port est sur la dunette du navire et il donne ses consignes au capitaine qui les donne au timonier et au mécanicien, dans la cale. Le capitaine du navire ne va pas discuter chaque consigne du pilote, pas plus que le timonier ne discutera les ordres du capitaine. On est entre professionnels, pas entre caractériels en pleine discussion stérile !

Quand le chef d'une brigade de cuisine donne ses consignes, il ne viendrait à personne, dans sa brigade, l'idée de les discuter. Tous les cuisiniers de la brigade, des commis aux chefs de partie et au second obéissent sans discuter ni se vexer ou se dire : « Mais pour qui il se prend le chef ? » Le capitaine du navire ne se vexe pas non plus quand le pilote le guide, il suit ses consignes simplement.


Les maîtres ascensionnés



Pourtant ça gêne beaucoup de gens cette idée de devoir suivre les enseignements d'un maître spirituel. Ils pensent qu'ils ont Dieu en eux et que leur intuition suffira à les mener à destination...destination dont ils n'ont pas la moindre idée d'ailleurs ! Mais ça ne fait rien, ils pensent y arriver sans aide. C'est leur problème et le fait qu'ils se trompent n'enlève rien à leur libre-arbitre.

En spiritualité certains considèrent qu'ils n'ont rien à apprendre d'un être humain, ils croient que seulement Dieu ou un archange peut leur apprendre quelque chose. Pourquoi ? Parce qu'ils le valent bien ! Ce n'est pas une bonne posture de départ, je crois. Comment vont-ils bien pouvoir se remettre en question, éviter l'écueil de l'ego-spirituel avec de telles dispositions ? Ces gens croient dans le channeling, ce qui est leur droit le plus strict. Ils croient que comme un medium serait en relation avec les morts, eux peuvent être en relation avec des « maîtres ascensionnés ».

Pour eux les maîtres humains vivants sont des faux, n'existent pas, tandis que les maîtres ascensionnés, eux, existent. Je ne peux pas m'empêcher de penser à ma fille qui, quand elle était petite, m'a dit un jour, au cours d'un repas du midi que nous prenions ensemble : « A l'école les copains ont essayé de me faire croire qu'il y avait un fantône (Oui, un fantône, pas un fantôme !) dans l'armoire mais je n'ai pas eu peur, parce que je sais que les fantônes ça n'existe pas, ce n'est pas comme le père Noël ! »

Pour ceux qui se reconnaissent dans ce que dit La Voie, à propos de nous, à propos de notre vie, à propos de la vérité, pour ceux-là il est bon d'écouter ce que dit le maître, le guide, l'animateur de La Voie. Il est là pour les guider, les aider à marcher sur La Voie et à arriver à l'accomplissement de la réalisation.


Le satsang



Le guide donne le satsang et le satsang est un peu comme le channeling, son contenu est inspiré...pas de Telos (Le supposé centre de la Terre, séjour des supposés maîtres ascensionnés) mais du plus profond du vrai soi, où règne la paix de Dieu, son Saint-Nom. Oui, je sais ce que ces affirmations peuvent avoir de fumeux pour ceux qui ne connaissent pas le Saint-Nom mais je parle à tout le monde, dans mes satsang, aux chercheurs de vérité, aux aspirants à la Révélation et aux initiés, à ceux qui ont eu cette Révélation et qui pratiquent, plus ou moins, les trois piliers de La Voie. Le satsang est comme l'écriture automatique où n'intervient pas la volonté ni l'ego.

Le satsang n'est pas l'ensemble des concepts du maître. L'enseignement de La Voie n'est pas celui du maître. Le maître a reçu l'enseignement de son maître qui l'avait reçu aussi de son maître et ainsi de suite depuis toujours. Le satsang est parole de vérité. Je ne parle pas des vérités individuelles mais de l'universelle ! Qu'est-ce que la vérité universelle ? C'est la vérité valable pour tout le monde et ce depuis toujours. On ne peut pas la dire, cette vérité, mais on peut la monter et la vivre, simplement. La vérité existe depuis toujours. Qu'est-ce qui répond à cette définition ? C'est la vie, la vie est la vérité universelle : tout le monde est vivant et c'est ainsi depuis toujours. La vie dont il est question ici, la vérité ce n'est pas l'existence mais ce qui anime chaque être vivant, l'énergie. Cette énergie de vie, que sur La Voie nous nommons le Saint-Nom ou Verbe, n'est pas une énergie sans conscience, mais Dieu.

Plus important que le maître, plus important que l'enseignement qu'il délivre à travers le satsang est la Grâce. Mais le maître permet au disciple de prendre conscience de cette Grâce par la pratique qu'il enseigne. Le guide est l'intermédiaire entre la Grâce et le pratiquant. Personne ne peut être élève et son propre maître, c'est impossible. Si vous voulez apprendre il vous faut un maître. Maintenant vous êtes libre de ne pas vouloir apprendre ! Je ne m'adresse qu'à ceux qui veulent apprendre.

Le maître ne veut vous amener nulle part, c'est vous qui voulez y aller ! Pour ma part vous allez bien où vous voulez, qu'est-ce que vous voulez que ça me fasse ? C'est une affaire entre vous et Dieu, où vous voulez aller. Je fais ce que je fais parce que je peux le faire et que c'est mon devoir de le faire. Faire son devoir, l'assumer est une source de joie et je le fais pour ça, pour la joie que ça me procure. C'est très égoïste de ma part. Je n'ai pas la vanité, l'ambition de vous amener à la vérité, c'est votre problème. Le mien est de vous aider à le faire parce que je peux le faire et que de le faire me remplit de Grâce, de conscience de la Grâce et que depuis que je la connais, je ne peux pas m'en passer.

Ne vous occupez pas de moi, occupez-vous de vous, sinon qui le fera ? Recevez la Révélation et ensuite pratiquez les trois piliers et observez l'agya. Là où j'interviens c'est dans un des trois piliers, le satsang, je vous donne satsang. Je vous révèle aussi les quatre techniques, ce qui intervient dans les deux autres des trois piliers, la méditation et le service, mais je ne peux pas méditer à votre place. Vous pouvez m'écrire des mails, je vous répondrai, je suis aussi là pour ça, mais je ne vous écrirai jamais de ma propre initiative, respectueux de votre libre-arbitre.